Congo-Kinshasa: Des morts lors de manifestations contre les installations de la MONUSCO à Goma

FARDC-Monusco : les droits de l’homme bloquent !

Les rassemblements ont dégénéré, ce lundi, en saccage et en pillage des locaux de la mission des Nations unies. Ce mardi 26 juillet 2022, les autorités congolaises déplorent cinq morts et une cinquantaine de blessés. La situation reste très confuse.

Difficile encore de comprendre les circonstances exactes des morts à Goma. La police et l'armée congolaises tentent depuis ce lundi de disperser les manifestants, tandis que la Monusco lance des tirs de sommation.

Les premiers morts ont été annoncés dans un tweet par le porte-parole du gouvernement. Patrick Muyaya a également promis une conférence de presse conjointe avec le chef adjoint de la mission de l'ONU sur " le bilan humain et matériel et les conséquences à tirer de ces manifestations ".

Depuis hier, des centaines de personnes cernent le QG et la base logistique de la mission des Nations unies à Goma, la Monusco, qu'ils jugent inefficace à lutter contre les groupes armés dans l'est du pays. Pneus et plastique brûlés devant le portail, lundi, la manifestation a viré au saccage et au pillage des locaux.

Les autorités congolaises ont condamné toute forme d'attaque contre le personnel et les installations des Nations unies. Les manifestations avaient été interdites par le maire de la ville de Goma, rappelle la Monusco. Mais les jeunes de l'UDPS, le parti présidentiel, les avaient encouragées, tandis qu'il y a deux semaines, le président du Sénat avait appelé la Monusco à " plier bagage ", dans un climat déjà très tendu.

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