Cote d'Ivoire: Abou Bamba (PCO COP 15) - "L'envergure du Président Ouattara a contribué au succès de la Cop 15"

26 Juillet 2022
interview

Economiste de l'environnement avec une riche carrière de plus de 28 ans dans le domaine de l'environnement et du développement durable, Abou Bamba a présidé, avec brio, le comité d'organisation de la 15ème Conférence des Parties à la Convention des Nations Unies sur la lutte contre la désertification (Cop 15) qui s'est tenue à Abidjan du 9 au 21 mai 2022. Dans cette interview, il revient sur le processus préparatoire de cet événement et évoque les retombées pour la Côte d'Ivoire ainsi que les prochaines étapes.

Vous avez présidé, avec succès, le comité d'organisation de la Cop 15 qui s'est déroulée à Abidjan du 9 au 21 mai 2022. Comment avez-vous préparé cet événement qui est la plus grande manifestation jamais organisée en Côte d'Ivoire sous l'égide des Nations unies ?

On s'est préparé au mieux. La Côte d'Ivoire a tiré son épingle du jeu et est allée au-delà des attentes. C'est la ministre Kandia Camara qui a été le point d'entrée. En tant que ministre d'Etat, ministre des Affaires étrangères, c'est elle qui a piloté l'aspect tutelle, politique, administratif de la Cop 15. C'était le point de départ ensuite le chef de l'Etat, sous ses conseils, et le ministre directeur de cabinet Fidèle Sarassoro ainsi que le ministre de l'Environnement m'ont proposé pour être le président d'organisation de cette Cop. Tout cela, c'est sur la base de près de 30 ans d'expérience dans la fonction publique internationale notamment à la Banque mondiale, à la Banque africaine de développement, aux Nations unies, à Genève, à Nairobi... dans le domaine de l'environnement et du développement durable.

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Pour une manifestation de cette envergure, en principe on a une année pour commencer à travailler. Dans notre cas, c'est seulement à partir de janvier-février 2022 qu'on s'est mis réellement au travail pour un évènement qui devait avoir lieu 2 mois après.

Pourquoi ?

Il y a eu des contraintes administratives, certaines oppositions et je dirai, certains obstacles (rires). Certains ne voyaient ni l'opportunité, ni la pertinence d'organiser une telle manifestation en Côte d'Ivoire. D'autres ne voyaient pas l'utilité de mettre de l'argent dans une telle manifestation parce que pour eux, ça ne rapporterait rien au pays. Ils n'en voyaient pas l'importance en termes de retombées et d'effets tant au niveau diplomatique, économique, financier... C'est ce qui a inhibé nos actions pendant la préparation.

Il y a aussi eu la mise à disposition des fonds. Ç'a été un gros problème parce que les préparatifs commencent avec les fournisseurs qu'il faut désintéresser en partie dès le départ.

Le président de la République ayant décidé que la COP 15 se tiendrait en Côte d'Ivoire, tout le monde, sans exception, avait l'obligation d'exécuter ses instructions.

Malgré les problèmes de départ, on a pris tout ce qu'il y a de meilleur pour constituer une équipe dynamique, soudée qui a abouti à ce résultat en termes de préparatifs. Au début, on s'attendait à 5000 personnes, à la fin on en a eu 7500.

LP : Quelles étaient vos missions ?

AB : Le Président de la République Alassane Ouattara nous a confié en exclusivité la préparation et l'organisation de la Cop 15. Il a signé un décret nous nommant à la tête du comité d'organisation le 8 décembre 2021 et nous a demandé de nous occuper de l'Initiative d'Abidjan. Il a dit qu'il faudrait que quelque chose reste. Notamment un héritage sur lequel on va continuer à travailler après la Cop 15.

On a travaillé ainsi sur l'Initiative d'Abidjan. On a décidé que ce sera un vaste programme de réhabilitation et de restauration des sols dégradées en Côte d'Ivoire afin d'augmenter la production agricole de façon exponentielle et adresser les problèmes sociaux tels que l'emploi des jeunes, l'inclusion du genre, la réduction de la pauvreté chez les femmes en milieu rural. C'est ce que le président de la République nous a demandé. Pendant quelques mois, on a travaillé avec des experts des Nations unies, des Ivoiriens tant ici au pays que de la diaspora... L'idée a bien pris.

Au début, j'avais proposé 2 noms soit "Initiative Ouattara " ou " Initiative d'Abidjan " avec une préférence pour le premier choix. Cependant, certains, pour des raisons qui leur sont propres, m'ont mis en minorité sur cette question. Donc on l'a appelé Initiative d'Abidjan. Avant la préparation, on a abouti à quelques résultats tangibles, si bien que la veille du 9 mai, on était confiant. On avait tout réuni même en termes de programmation des activités, de participation du chef de l'Etat, du Premier ministre, des membres du gouvernement, de la Première dame... On savait combien chaque partenaire allait annoncer en soutien à l'initiative d'Abidjan. On a travaillé sur tous ces éléments. Naturellement il fallait donner un contenu. On a travaillé sur l'agenda, le programme. Il ne faut pas oublier que c'est une réunion des Nations unies. La Côte d'Ivoire hébergeait, organisait, abritait mais on devait respecter le format des Nations unies en matière de sécurité, de contenu, programme, agenda.

Le plus gros défi que vous avez eu à relever ?

La mise à disposition des ressources financières à temps (heureusement l'Agent Comptable Central du Trésor (ACCT) a pris les choses en main et nous a beaucoup soutenu) et la dichotomie au niveau institutionnel. Là où le président a nommé quelqu'un pour s'occuper spécialement de la Cop 15 et de l'Initiative d'Abidjan, il y avait un ministre de l'Environnement en place. Il y a eu quelques difficultés de communication au départ. Mais, ensemble, nous avons travaillé en bonne intelligence. Ensuite, il y a eu la peur qu'on soit encore dans la phase pandémique de la maladie à Covid-19 pendant la Cop 15, il fallait éviter à tout prix que la COP ne soit un foyer de propagation de la maladie en Côte d'ivoire.

Et qu'en est-il de l'organisation proprement dite ?

C'était difficile, semé de beaucoup de problèmes. Loin de nous décourager, cela nous a plutôt motivé. On a commencé par le sommet des chefs d'Etat. C'est une innovation. Cela fait 30 ans que cette convention existe. Et c'est la première fois qu'on a organisé un sommet des chefs d'Etat en marge de la Cop sur les questions de désertification. Le Président de la République Alassane Ouattara a fait venir une douzaine de chefs d'Etat, plusieurs chefs de gouvernement, de hauts représentants d'organisations internationales... C'était une belle brochette de personnalités à l'image de la crédibilité du président ivoirien parce que c'est lui qui les a invités personnellement. Il y a avait aussi des personnalités du secteur privé. Notamment les Pdg des cinq plus grands groupes agro-industriels du monde. Le président de la première économie d'Afrique, Muhammadu Buhari, était là aussi. A ce niveau, on était satisfait déjà.

Le contenu des discussions pendant le sommet des chefs d'Etat a permis d'adopter l'Appel d'Abidjan à l'issue duquel les chefs d'Etat présents ont donné mandat au Président Ouattara pour organiser un autre sommet des chefs d'Etat à une échelle mondiale en marge de l'assemblée générale des Nations unies en septembre prochain. C'est une grosse victoire diplomatique pour la Côte d'Ivoire, ce sommet des chefs d'Etat.

Tous les chefs d'Etat se sont engagés sur l'appel d'Abidjan afin de lutter sérieusement contre la dégradation des terres, restaurer et réhabiliter les terres pour résoudre les problèmes sociaux tels la sécurité. On a constaté que les jeunes qui s'enrôlent dans les groupes armées sont, pour la plupart des agriculteurs à l'origine, mais comme les sols sont dégradés et que leur production agricole baisse, ils entrent dans ces groupes armées qui leur font miroiter la fortune.

Nous avons estimé qu'en adressant la question de la production agricole et de la sécurité alimentaire, on va dissuader les jeunes à entrer dans des groupes armés.

Un autre élément fondamental dans le sommet des chefs d'Etat, c'est l'annonce officielle par le Président de la République Alassane Ouattara de l'Initiative d'Abidjan au monde entier.

Quelle est la différence entre l'Initiative d'Abidjan et l'Appel d'Abidjan ?

Ce sont deux choses différentes. L'Appel d'Abidjan, c'est au niveau des chefs d'Etat qui ont dit qu'il fallait prendre résolument des dispositions fortes et courageuses pour régler le problème de dégradation des sols et son corolaire d'insécurité, de la baisse de la production agricole, de terrorisme... Ce sont les grandes lignes de l'Appel d'Abidjan.

L'Initiative d'Abidjan est un concept, le fruit de la réflexion du Président Ouattara qui veut qu'en Côte d'Ivoire, on lutte résolument contre la dégradation des sols, qu'on procède à la restauration et à la réhabilitation de 60% des terres arables qui ont été dégradées du fait de certaines pratiques agricoles, de la baisse de la pluviométrie, du changement climatique... Cela nous affecte d'autant plus que 75% de la population active dépend de l'agriculture, 75% de nos exportations sont des produits agricoles et plus de 30% de notre PIB vient de l'agriculture.

Raison pour laquelle le Président Ouattara a dit qu'il faut qu'on adresse le problème pour augmenter notre production agricole (alimentaire et vivrier)

La désertification est une menace pour la paix, la stabilité des Etats et la démocratie. Quand les prix flambent sur les marchés, c'est parce qu'on ne produit pas assez. Nous sommes 29 millions d'habitants. Les sécheresses constatées çà et là ont réduit le rendement à l'hectare de plusieurs spéculations. Il faut nourrir toutes ces 29 millions d'habitants.

Après avoir adopté l'Appel d'Abidjan lors du sommet des chefs d'Etat, le Président Ouattara a demandé que l'Initiative d'Abidjan soit présentée aux bailleurs de fonds présents dans la salle.

Le secrétaire exécutif de la convention des Nations unies sur la lutte contre la désertification a qualifié l'édition d'Abidjan d'exceptionnelle. Qu'est-ce qui a contribué à un tel succès ?

C'est l'envergure du chef de l'Etat, les hommes et les femmes qu'il a désignés pour s'occuper de l'organisation de cette Cop, les moyens qu'il a mis à disposition et son engagement personnel. C'est lui qui a signé les lettres d'invitation des chefs d'Etat et autres personnalités.

Autre succès, on a surfé aussi sur la fin de la pandémie. Les restrictions commençaient à être levées au niveau de la Covid-19.

Par ailleurs, la disponibilité des infrastructures a contribué à faire de cette Cop un événement exceptionnel selon les Nation unies. Ce n'est pas un jugement complaisant mais objectif. Toutes les commissions ont fait un travail exceptionnel. Savez-vous que la plupart des délégués ont été transportés par voie lagunaire ?

Il y a eu des avancées politiques de haut niveau lors des discussions sur la désertification au niveau mondial. La nature des débats, les avancées sur les sujets comme la sécheresse où les Etats n'arrivaient pas à se mettre d'accord. 38 décisions politiques ont été adoptées ici en Côte d'Ivoire.

Sur la sécheresse il y a eu des avancées avec la mise à disposition de certains financements et d'un groupe de travail sur la question. Le lien est fait entre la désertification, la dégradation des sols et les questions de développement. Le sommet des chefs d'Etat était quelque chose d'exceptionnel parce qu'on n'avait jamais fait cela auparavant.

Pouvons-nous en savoir un peu plus sur l'Initiative d'Abidjan ?

On a présenté l'Initiative d'Abidjan en plénière devant les chefs d'Etat et de gouvernement, les représentant des organisations internationales. Nous l'avons conçue en 4 volets : procéder immédiatement à la restauration et à la réhabilitation des sols dégradés en Côte d'Ivoire afin d'en accroitre la fertilité ; améliorer la durabilité des chaines de valeur actuelle ; identifier de nouvelles chaines de valeurs et sécuriser l'investissement étranger par la sécurisation de la propriété foncière et la maîtrise de l'eau. Les deux principaux facteurs de production végétale sont le sol et l'eau. On a des cours d'eau ici mais de nombreux planteurs attendent la pluie. Ce n'est pas normal. Nous devons mettre en place des politiques d'irrigation de sorte à avoir des cultures de contresaison ou multiplier par deux au moins la production agricole.

C'est cette pensée que le Président Ouattara a eue et qu'il nous a demandé de transcrire dans un document. C'est ce que nous avons fait. Il a été présenté pendant le sommet des chefs d'Etat. On avait demandé aux bailleurs de fonds 1,5 milliard de dollars sur les 5 prochaines années et ils ont donné 2,533 milliards, soit 1600 milliards FCFA. Ça, ce sont ceux qui se sont prononcés dans la salle sur place. Après on a eu la FAO, le Fonds pour l'environnement mondial, la Banque islamique de développement qui ont clairement indiqué leur intérêt. Il y en a qui ne se sont pas encore prononcés au niveau des chiffres mais qui ont dit qu'ils soutenaient l'initiative.

Les fonds ont été décaissés ?

Non pas encore. Ce sont les engagements des bailleurs de fonds. C'est à nous de mettre en place la structure institutionnelle administrative pour recevoir ces fonds. L'Initiative d'Abidjan, il faut l'institutionnaliser.

Les fonds seront versés au Trésor ivoirien. L'Initiative d'Abidjan est un outil de facilitation, de coordination et d'harmonisation des différents acteurs concernés. Cependant, mon équipe et moi, avons déjà réussi à mobiliser 2 millions de dollars des Etats-Unis pour la phase préparatoire de l'Initiative d'Abidjan. Nous en sommes heureux !

Ce sont des dons ou des prêts ?

Pour l'instant, ce sont des dons en grande majorité. Ce qui a été donné, c'est au moins 75% de dons. Le reste, ce sont des prêts à des taux très concessionnels. Ce qu'il faut comprendre, c'est que nous ne sommes qu'au début. Mais avec une implication personnelle du président de la République, si on organise un road show ou une table ronde des bailleurs de fonds sur l'Initiative d'Abidjan, je pense que les résultats seront trois à quatre fois plus importants que ce qu'on a eu en quelques heures à Abidjan. D'autres pays ont souhaité que l'Initiative d'Abidjan soit mis à leur disposition pour développer un programme similaire. C'est toute notre fierté.

Concrètement qu'est-ce que la Côte d'Ivoire a gagné en organisant la Cop 15 ?

La Cop 15 a coûté 4,9 milliards FCFA à la Côte d'Ivoire. C'est un vrai investissement. Pendant la Cop, il y a l'équivalent de 10 milliards FCFA injectés dans l'économie ivoirienne par les institutions internationales pour les hôtels, les billets d'avion, les transports, la restauration, les perdiem... Cet argent s'est traduit par la création de milliers d'emplois, pendant la préparation, au cours de l'évènement et après la Cop.

Cette Cop a permis à une centaine de PME ivoiriennes d'avoir un marché, de profiter des ressources disponibles pour développer leurs activités et créer des emplois. Nous n'avons pas voulu donner de gros marchés à quelques grosses entreprises. On a saucissonné les marchés pour que plusieurs petites entreprises puissent avoir, dans le même secteur, une partie de ce que l'Etat et les bailleurs de fonds ont investi dans la Cop 15. C'était cela la stratégie. Certaines de ces PME ont fait leurs chiffres d'affaires annuelles avec l'organisation de la Cop. C'est de l'argent qui a été réinjecté dans l'économie. Les personnes qui étaient au chômage dans les hôtels ont été rappelées. On a embauché d'autres personnes dans l'hôtellerie, la restauration, le transport, la sécurité, la santé, le tourisme, etc.

Environ 500 millions FCFA sur l'argent donné par l'Etat sont revenus sous forme de TVA sans compter ce que les bailleurs ont payé en termes de TVA. Il y a donc une grande partie qui est revenue dans les caisses du Trésor. Au niveau économique, c'est une opération tout bénéfice, très positive pour la Côte d'Ivoire et les Ivoiriens.

Il y a trois victoires diplomatiques que la Côte d'Ivoire a obtenues. En organisant la Cop ici, la Côte d'Ivoire a été pendant deux semaines le centre mondial du débat sur la dégradation des sols et la désertification. En deux semaines, il y avait 700 journalistes du monde entier qui ont écrit des articles, fait des reportages à partir d'Abidjan sur la Côte d'Ivoire, la Cop 15.

Sur Twitter, pendant 24 heures, le hashtag #Cop15Abidjan a occupé la première place. En termes de trending sur Twitter, ce n'est pas rien.

On note aussi l'élection de la Côte d'Ivoire à la tête du bureau de la Cop 15. C'est une victoire pour notre pays. Ça veut dire qu'on a un mandat officiel, des Nations Unies, du monde entier pour présider les discussions sur la désertification pendant 2 ans.

La troisième victoire diplomatique, et non des moindres, c'est que du fait de l'élection de la Côte d'Ivoire à la tête du bureau de la Cop 15, le président de la République va être invité à rendre compte à l'assemblée générale des Nations unies en 2023 et 2024. C'est l'un des organes les plus importants des Nations unies. Le Président Ouattara y sera en tant que président de la Cop, pour s'adresser aux autres chefs d'Etat.

Sur la visibilité, la Cop a permis de faire émerger la carte de la Côte d'Ivoire. Des personnes sont venues ici mais ne savaient pas que le pays existait. En général, pour ces conférences, le but est que les personnes qui y participent reviennent pour visiter le pays pendant plus longtemps dans le cadre d'activités touristiques. Beaucoup ont été séduits par la beauté de notre pays et ses sites exceptionnels.

La Cop d'Abidjan a opéré le déclic. On a eu plus de délégués que la Cop qui a eu lieu en Inde. C'est déjà une prouesse. La Côte d'Ivoire peut maintenant se positionner pour organiser la Cop sur la biodiversité, le changement climatique et bien d'autres manifestations de grande envergure... C'est la première fois qu'on a hébergé une rencontre de cette dimension et on a montré au monde qu'on peut raisonnablement organiser une grande manifestation de ce genre

On peut même dire que la Cop 15 a aussi été un test pour la CAN.

La suite après la Cop 15 ?

Le premier élément qu'il faut regarder, c'est de capitaliser le succès exceptionnel de l'organisation de la Cop 15 ici à Abidjan pour se positionner sur d'autres rencontres aussi importantes en raison des effets bénéfiques sur l'économie nationale. On pense à la Cop sur le changement climatique ou celle sur la diversité biologique. On sera vigilant sur les COP et d'autres réunions environnementales importantes à venir afin de proposer la candidature de la Côte d'Ivoire.

Il va nous falloir finaliser la partie technique et institutionnelle de l'Initiative d'Abidjan dans les 7 à 8 prochains mois afin d'augmenter les engagements déjà pris par les bailleurs de fonds.

La troisième suite, c'est la préparation de l'intervention du chef de l'Etat à la tribune des Nations Unies. Nous travaillerons avec les services de la Présidence, des affaires étrangères et celles du Président du Bureau de la COP15 pour en faire un autre succès retentissant.

Nous comptons intensifier les consultations avec tous les acteurs du débat sur la désertification, la dégradation des sols, la sécheresse, l'inclusion du genre en vue de réduire la pauvreté.

Le 5e point, c'est de faire de l'Initiative d'Abidjan un puissant accélérateur de la transformation de notre économie agricole et changer la trajectoire de notre développement socio-économique après plus de 10 années de croissance continue dans les plus brefs délais.

C'est une immense fierté pour nous d'avoir été choisi par le Chef de l'Etat pour assurer avec succès l'organisation de la COP15 et la préparation de l'Initiative d'Abidjan. Ce travail d'équipe et les résultats obtenus sont les siens. Qu'il en soit remercié. Merci à Dieu, merci au Président, merci au Vice-Président, merci au Premier ministre, merci à toute la Côte d'Ivoire, à tous nos partenaires et tous ceux qui nous ont soutenus pour arriver à ce résultat exceptionnel.

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