L'Autorité de la pêche des Seychelles (SFA) prolonge la date proposée aux pêcheurs locaux pour enregistrer leurs nasses pour les poissons, un exercice visant à comprendre la situation actuelle de la pêche artisanale, a déclaré un haut fonctionnaire.

Le scientifique principal de la pêche de la SFA, Amir Ebrahim, a déclaré à la SNA que le mois dernier, l'autorité a appelé les pêcheurs qui utilisent des nasses à les enregistrer afin de comprendre combien l'effort de pêche sur le plateau de Mahé est directement lié à ces pièges.

"Il ne s'agit pas d'un exercice visant à pénaliser les pêcheurs qui ont plus de nasses qui est autorisé pour le moment, mais plutôt de recueillir autant d'informations possibles sur la méthode de pêche", a déclaré Ebrahim.

À ce jour, seuls trois pêcheurs de la région centrale de Mahé, l'île principale, ont répondu et Ebrahim a déclaré que la SFA ne pourra obtenir une image précise que si davantage de pêcheurs s'inscrivent.

L'équipe chargée d'enregistrer les nasses à poissons se rendra bientôt à Praslin et à La Digue, tandis que la SFA étudie la possibilité de fixer une période fixe pendant laquelle les pêcheurs pourront venir enregistrer leurs nasses, une fois que le délai supplémentaire aura pris fin.

Dans le cadre de cet exercice, la SFA recueille également des informations supplémentaires sur les types de navires, les matériaux utilisés pour fabriquer les pièges à poissons, le site de débarquement et le type de pêcheurs utilisant les pièges, qu'il s'agisse de pêche commerciale ou récréative.

Ebrahim a expliqué que l'exercice vise également à créer un sentiment d'appartenance aux propriétés des pêcheurs, car chaque piège enregistré portera une étiquette spécifique au navire sur lequel il est enregistré.

"De cette façon, si le piège est volé, il sera plus facile de le retrouver", a-t-il ajouté.

La collecte d'informations fait partie du plan de cogestion de la pêche au piège et à la ligne sur le plateau de Mahé, qui vise à assurer une pêche artisanale durable dans cette nation insulaire de l'Océan Indien occidental.

Ebrahim a déclaré que la SFA a constaté, en évaluant le stock de poissons sur le plateau, qu'il existe des preuves de surpêche pour certaines des principales espèces de poisson du plateau et qu'une intervention de gestion est nécessaire de toute urgence.

En conséquence, l'autorité consulte toutes les parties concernées afin de trouver des solutions pour équilibrer le bien-être écologique et le bien-être humain par une bonne gouvernance.

L'autorité a également constaté qu'il y a des pêcheurs qui font la transition entre l'utilisation du bambou et la fabrication de leurs pièges en métal ou dans d'autres matériaux comme le plastique.

"Nous voulons savoir combien de personnes utilisent du métal, afin de pouvoir les conseiller sur les meilleures façons d'utiliser le métal dans les pièges afin de ne pas affecter l'écologie", a déclaré M. Ebrahim.