Les forces de défense et de sécurité ont voté mardi par anticipation pour le deuxième tour des élections législatives du 31 juillet prochain. Aucun incident n'a été signalé par la Commission électorale. Ce vote représente une simple formalité pour le Parti congolais du travail (PCT, au pouvoir) qui a raflé 102 des 151 sièges de l'assemblée dès le premier tour.
Le vote a plutôt été caractérisé par la " discipline militaire " selon une source contactée à la Commission électorale. Les votants se sont tous ou presque présentés en treillis, coiffés de leurs bérets.
Dans les 25 circonscriptions concernées, les opérations n'ont pas connu de perturbations. Sauf un léger retard dans la circonscription de Tchiamba Nzassi près de Pointe-Noire, la capitale économique.
Elles n'ont pas démarré à 7 heures, comme l'exige la loi électorale, d'après le témoignage de cet agent électoral qui a requis l'anonymat. " On a ouvert le bureau à 8h45. Les militaires arrivent timidement parce qu'il ne s'agit pas d'une journée ville morte. C'est une journée ouverte. Il y a des soldats qui vivent dans les casernes. Vous allez constater qu'ils vont arriver vers 12h ou 13h en masse ".
Les bureaux de vote ont été fermés à 18 heures, heure locale. Les urnes ont été scellées et la compilation n'interviendra qu'à l'issue du vote général du 31 juillet.
Les forces de défense et de sécurité font partie des plus de 2,9 millions électeurs, mais le premier tour a été marqué par un fort taux d'abstention.
Dans les 25 circonscriptions en ballotage, on dénombre 14 candidats du PCT, le parti au pouvoir. Il avait déjà remporté au terme du premier tour le 10 juillet dernier,102 des 151 sièges de la chambre basse du parlement.