Les hausses alarmantes des prix alimentaires empêchent les populations vulnérables de satisfaire leurs besoins de base, prévient le PAM.

L'impact socio-économique durable de la pandémie de Covid 19 conjugué aux chocs climatiques récurrents et l'effet inflationniste de la crise ukrainienne contribuent à des hausses alarmantes des prix alimentaires qui empêchent les populations vulnérables de satisfaire leurs besoins alimentaires de base, souligne le PAM.

Selon le dernier rapport du Cadre Harmonisé (CH), dans la période projetée (juin-août 2022), 386.069 personnes (6,59% de la population) sont confrontées à l'insécurité alimentaire aiguë, soit une augmentation de 89% par rapport à la même période l'année dernière.

Près de 20% de la population (1,1 million de personnes) sont à risque d'insécurité alimentaire, soit une augmentation de 18% par rapport à 2021.

Depuis le début de la guerre en Ukraine aggravée par la crise énergétique au Nigeria, le Togo connaît de fortes hausses des prix des denrées de base et des produits pétroliers, indique le PAM.

Entre janvier et avril 2022, les prix des denrées alimentaires de base, tant importées que produites localement, sont en hausse de 50% à 87% par rapport à la même période en 2021.

Au sein de la région, le Togo fait partie des pays avec les hausses de prix les plus spectaculaires pour les produits locaux. céréales : 48% pour le maïs, 13% pour le sorgho et 52% pour les haricots.

Le 23 juin dernier, le conseil d'administration du PAM a approuvé le nouveau Plan Stratégique Pays (DSP) pour le Togo.

Couvrant la période 2022-2026, le DSP du PAM assistera et renforcera la résilience de plus de 260.000 personnes vulnérables avec un budget total de 17,6 millions de dollars.