Cote d'Ivoire: Lutte contre le changement climatique - Un projet d'accompagnement de la mise à l'échelle de bonnes pratiques lancé à Abidjan

27 Juillet 2022

Le secrétaire général d'Inades-Formation, Sena Adessou, a procédé le mardi 26 juillet 2022, à Abidjan, au lancement de la phase 2 d'un projet de lutte contre le changement climatique.

La phase 2 du Projet d'accompagnement de la mise à l'échelle de bonnes pratiques ou expériences développées par les communautés et des systèmes de gouvernance locale en vue de lutter contre le changement climatique en Afrique subsaharienne, a été lancée à Abidjan, au cours d'un atelier le mardi 26 juillet 2022.

C'est le secrétaire général de l'Institut africain pour le développement économique et social (Inades-Formation), Sena Adessou qui a procédé au lancement dudit projet dont la mise en œuvre va s'étendre de juin 2022 à novembre 2024, soit 30 mois. Il est exécuté par Inades, en collaboration avec l'Agence Basque de coopération et du développement (Abcd).

Cette phase 2 fait suite à la première phase exécutée de 2019 à 2020, au cours de laquelle une cinquantaine d'expériences liées à la lutte contre le changement climatique ont été développées par des acteurs dont des services publics spécialisés, les organisations de la société civile et paysanne, répartis dans 11 pays d'Afrique subsaharienne y compris la Côte d'Ivoire.

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" Dans la phase 2, il est question de soutenir la mise à échelle de 40 expériences relatives à la gouvernance locale par rapport au pratique sur le terrain ", a déclaré Senan Adessou. Qui d'un autre point de vue a reconnu les efforts des communautés en matière de lutte contre les problèmes posés par le changement climatique en Afrique depuis le lancement du projet en 2019.

Sahinguvu Richard, directeur programme de l'Inades-Formation, dans la présentation de la phase 2, a présenté le processus de mise à l'échelle des expériences, qui selon lui, consiste au lancement d'un appel à propositions à la mi-août des 20 meilleures expériences, de leur sélection, d'un soutien financier aux acteurs-porteurs et de leur capitalisation.

Ces acteurs selon lui, concernent les organisations de la société civile travaillant sur la thématique, les organisations paysannes ainsi que les médias et gouvernements.

A l'en croire, il s'agit également de construire de réels programmes intégrés et de mise à l'échelle des initiatives de restauration et gestion des terres et approche territoriale, d'une durée raisonnable avec implication des femmes et des jeunes.

A l'occasion, il a été présenté plusieurs expériences développées en vue de lutter contre le changement climatique dans des pays subsahariens.

Ces bonnes pratiques concernent la transformation de la coque de noix de cajou en charbon, au Burkina Faso, la mise en place d'un jury pour informer la population sur le changement climatique au Sénégal.

Des pompes solaires abordables pour l'irrigation à petite échelle au Cameroun, une technologie révolutionnaire pour aider les agriculteurs à accroitre leurs capacités de résilience. Et en Côte d'Ivoire, l'agroforesterie communautaire, une alternative à la déforestation à la périphérie du parc national de Taï.

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