La balle a été renvoyée dans le camp des enseignants après les erreurs qui se sont glissées dans le sujet du baccalauréat pour la série " S ". Quid de l'établissement des responsabilités ayant conduit à cette erreur?
Après la polémique sur les erreurs de sujet au baccalauréat, le ministère de l'Enseignement supérieur et de la recherche scientifique (Mesupres) qui se charge de l'organisation de cet examen est sorti de son silence. C'est durant une rencontre avec la presse qui s'est tenue hier à Ankorondrano en marge de l'organisation du forum national de l'éducation que la ministre a mis les points sur les " i " concernant ce sujet qui avait affolé la toile après sa parution dans notre journal mardi dernier. Mais qui sont donc tenus responsables de cette erreur qui n'est d'ailleurs pas la première dans l'histoire ? Pour répondre à cette question qui trotte dans l'esprit de l'opinion, la ministre du Mesupres, Elia Béatrice Assoumacou a fait savoir qu'elle relève de la responsabilité des enseignants. " Avant d'entrer en conclave , les concepteurs des sujets signent une lettre d'engagement. 90% du personnel en conclave ne sont autres que des enseignants dans les lycées qu'ils soient dans l'enseignement général ou dans l'enseignement technique " , a-t-elle souligné.
Transparence. Pour les mesures à prendre, elle a indiqué qu'elles relèvent de la compétence du ministère de tutelle mais pour sa part, le Mesupres a déjà porté plainte contre les auteurs de fraudes et l'usage de faux durant cette session. Les dossiers y afférents ont été remis aux forces de l'ordre. Bien que ce ministère ait une grande part de responsabilité dans l'organisation du baccalauréat, Elia Béatrice Assoumacou a fait savoir que les sujets validés sont scellés et le ministère n'a aucunement le droit d'y jeter un coup d'œil pour assurer la transparence de l'organisation. A noter que cet examen a pris fin hier et la publication des résultats se fera à partir du 13 août.