Une tempête dans un verre d'eau. A l'approche de l'élection présidentielle 2023, tout le monde semble avoir la bougeotte. Les prétendants à la magistrature suprême commence à s'afficher petit à petit. Toute les stratégies sont déployées pour parvenir à l'objectif que l'on s'est fixé.
Les opposants ne prient que par une descente dans la rue pour changer les choses. La hausse des prix du carburant et par ricochet des prix des marchandises constituerait, un bon levier pour pousser la population à se dresser contre le pouvoir. Mais la mayonnaise n'a pas pour le moment pris.
Le soutien du pouvoir n'est pas resté inactif face à cette tentative de l'opposition. À travers un anniversaire de circonstance, il a réussi là où l'opposition a échoué, rassembler ses partisans dans une enceinte. Une manifestation autorisée bien évidemment.
À quoi tout cela rime? À pas grand-chose. La population n'a pas besoin de la direction de l'opposition pour montrer sa colère si elle veut la faire savoir. Si elle ne peut plus supporter le poids de la vie, elle manifestera de manière indépendante et spontanée. C'est ainsi partout ailleurs où une émeute de la faim avait eu lieu.
Elle sait ce qu'elle doit faire et elle le fera là où on s'y attend le moins.
Quand à la majorité, à quoi sert de refaire une campagne victorieuse alors que l'élection est loin derrière. Ce n'est plus l'heure de convaincre l'opinion de la réussite du pouvoir. Les électeurs sont seuls. Les électeurs sont désormais seuls juges. On peut tout dire pendant la campagne électorale, un électeur sait par avance pour qui il ne votera pas. Il a eu quatre ans pour se faire une idée des changements annoncés, de l'évolution de sa vie, de la société, du pays.
Le bilan d'un pouvoir saute aux yeux et s'expose à tout le monde. Chacun peut l'interpréter à sa façon. Il n'y a pas de falsification possible.
Il reste à organiser une élection propre et équitable. C'est l'objectif que tout le monde doit fixer. Si c'était ainsi, ces démonstrations de farce deviendraient tout simplement désuètes et frappées de péremption avant même l'élection.
