Alger — Le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune a affirmé que l'Initiative de rassemblement serait le prolongement des lois de la Rahma, de la Concorde civile et de la Réconciliation nationale et toucherait tous les fourvoyés qui ont fini par réaliser que leur avenir était assuré dans leur pays et non pas par certaines parties étrangères.
Lors de sa rencontre périodique avec la presse nationale, diffusée, dimanche sur les chaînes de télévision et les stations radio nationales, le Président Tebboune a donné de plus amples détails sur les parties qui seraient touchées par l'Initiative de rassemblement, précisant que celle-ci "concernera les Algériens fourvoyés qui ont fini par réaliser que leur avenir était assuré dans leur pays et non pas par les ambassades étrangères".
Soulignant que cette initiative concernera également ceux qui "ont préféré s'éloigner pour avoir été maltraités", le président de la République a affirmé que les tentatives de certaines parties hostiles à l'Algérie "seront vouées à l'échec face à ce peuple vaillant et résistant".
Rappelant les acquis de l'Algérie au volet économique et en termes d'investissements, "des résultats réels et effectifs", le Président Tebboune a indiqué que "les données démographiques et économiques de l'Algérie nous interpellent à l'effet d'accélérer la cadence face à cette croissance".
rappelé le Président Tebboune, précisant que ces trois initiatives étaient "limitées dans le temps et les délais pour en bénéficier, serrés".
Cette initiative sera élaborée sous forme de projet de loi à soumettre au Parlement, étant "le véritable représentant du peuple", a-t-il poursuivi.
Interrogé sur les critères du prochain remaniement, le Président de la République a assuré qu'ils étaient liés à "l'impérative mise en œuvre de nos engagements", réaffirmant que "le Gouvernement doit être à la hauteur des aspirations du peuple".
"J'ai déjà eu à expliquer que nos choix n'obéissaient pas à l'allégence. Tous nos ministres sont des universitaires, même si certains manquent d'expérience", a ajouté le Président de la République, considérant que "les disparités enregistrées en termes de performances des différents secteurs étaient dues au critère de l'expérience".
"L'Algérie a besoin de compétences, et l'évolution effrénée des événements et de notre avancée ne nous laisse pas de temps pour former ceux qui manquent d'expérience", a conclu le président de la République.