Congo-Brazzaville: Enseignement - Plus de mille dossiers d'agrement d'établissements scolaires à examiner

Les commissaires de l'Enseignement préscolaire, primaire, secondaire et de l'Alphabétisation vont plancher, du 2 au 3 août, à Brazzaville, au cours de la troisième session d'agrément, sur 1230 dossiers d'établissements scolaires en vue de leur accorder des agréments provisoires pour l'année 2022-2023.

Les travaux ouverts par le ministre de l'Enseignement préscolaire, primaire, secondaire et de l'Alphabétisation, Jean- Luc Mouthou, vont permettre à l'Etat d'avoir une visibilité sur la situation scolaire et celle de l'enseignement dans le secteur privé.

" L'école est la référence centrale de notre existence collective. Elle rythme nos vies ainsi que le fonctionnement de nos sociétés. Elle nourrit nos ambitions pour l'avenir. Elle conditionne nos émotions pour le devenir de la collectivité. Elle dégage les perspectives heureuses souvent ambitieuses pour l'affirmation de nos idéaux ", a souligné le ministre Jean- Luc Mouthou.

Les commissaires examineront 689 nouveaux dossiers des établissements de l'Enseignement préscolaire, primaire, secondaire et de l'Alphabétisation. Plus de 540 autres dossiers des établissements scolaires, qui autrefois avaient reçu leurs agréments lors de la tenue des sessions d'agrément passées entre 2018 et 2019, seront à nouveau réexaminés.

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Les 1230 dossiers d'établissements scolaires soumis aux commissaires pour l'obtention de leurs agréments provisoires concernent onze départements, sauf celui de la Likouala pour des raisons non élucidées.

" Il est du ressort du ministère d'apporter des solutions idoines en conformité avec les lois et règlements de la République du Congo, mais aussi en rapport avec les missions dans le cadre de l'amélioration des conditions d'apprentissage. La 3e session d'agrément permet de contribuer à l'amélioration de notre système éducatif. L'éducation se situe dans une position stratégique pour l'avenir et le développement durable de tout pays et constitue un puissant levier pour lutter contre la pauvreté et promeut le développement économique ainsi que social ", a indiqué le ministre.

Après la libéralisation de l'enseignement en 1990, un véritable désordre s'est instauré au Congo, laissant libre cours aux opportunistes. A cet effet, l'ouverture d'une école privée exige, entre autres, l'obtention des infrastructures de qualité, le respect de la carte scolaire et de la bonne gestion administrative, environnemental, culturel ainsi que de l'hygiène.

Le ministre de l'Enseignement a reconnu la complémentarité de l'enseignement du secteur privé. Il a souligné que l'école privée tire ses fondements juridiques dans la loi scolaire 008/90 du 6 septembre 1990, modifiée par la loi scolaire 0025/95 du 17 novembre 1995, et de la loi 2004-327 du 16 juillet 2004 modifiant le décret 96-921 du 13 mai 1996 portant réglementation de l'enseignement privé au Congo.

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