L'opération de paiement concerne les créances auditées d'un montant inférieur ou égal à 10 millions FCFA, de la période allant de 2003 à 2018. Une enveloppe d'un milliard de francs CFA a été débloquée par le gouvernement, tandis que les syndicats patronaux en réclament davantage.

La réception des opérateurs économiques locaux, qui a débuté le 1er août dernier, se poursuit au guichet de la Caisse congolaise d'amortissement (CCA). Il s'agit d'une première étape d'un processus d'apurement de la dette intérieure qui vise les villes de Brazzaville et de Pointe-Noire.

Face à la presse pour faire le point sur les deux journées d'activités, ce mercredi 3 août, le directeur général de la CCA, Théodore Ikémo, se dit satisfait du bon déroulement de l'opération de paiement des créances, qui s'inscrit dans le cadre de l'assainissement des Finances publiques par la normalisation des relations entre l'État et ses créanciers. Elle s'inscrit également, a-t- il ajouté, dans le cadre de la mise en œuvre du programme de réformes macroéconomiques conclu avec le Fonds monétaire international.

Les services de la CCA ont déjà reçu un quart des créanciers attendus. " Le paiement de ces arriérés vise à permettre aux opérateurs économiques locaux de relancer leurs activités. Nous exigeons un certain nombre de pièces avant tout virement bancaire sur le compte du bénéficiaire, à savoir la présentation au guichet de la CCA du registre de commerce, du numéro d'identification unique, du Relevé d'identité bancaire, du numéro de compte et de la pièce d'identité (... ) À l'heure actuelle, cinquante opérateurs économiques sur les deux cent quatre ont déjà été retenus ", a indiqué Théodore Ikémo.

L'institution de gestion de la dette publique au Congo a amorcé les démarches pour le paiement des " gros " créanciers, sans préciser le volume exact de cette dette intérieure commerciale.