Afrique: Rumb'art - Prolongation de l'exposition inédite jusqu'au 23 août

Les portes du Centre Wallonie-Bruxelles restent ouvertes en cette période de vacances, pour que les quatre-vingt œuvres exposées soient accessibles au public tous les jours ouvrables de 9h à 16h. Avec plus de mille visiteurs reçus le premier mois, depuis son vernissage le 23 juin, l'exposition continue d'en recevoir tous les jours. Initialement prévue pour le 15 juillet, la fermeture n'a finalement plus eu lieu. Commissaire de l'exposition, le peintre Franck Dikisongele qui fait souvent le guide n'avait pas eu tort d'acquiescer à la demande du Centre Wallonie-Bruxelles de la prolonger pour un bon mois de plus.

Du reste, ainsi qu'il nous l'a dit, Rumb'art remplit bien son rôle. " L'exposition est prolongée dans l'idée de permettre la consolidation du concept de la rumba comme notre patrimoine, elle contribue aux efforts à mener pour sa valorisation et sa pérennisation ", a-t-il fait savoir au Courrier de Kinshasa. Esméralda, la réceptionniste du Centre culturel belge a abondé dans le même sens affirmant que plusieurs visiteurs ont dit apprécier le regard que portent les plasticiens sur la rumba mis à nu par l'exposition. Sortis de la salle, ils témoignent de la conviction qu'elle leur a donnée de considérer la rumba comme un patrimoine important à préserver et valoriser.

Ainsi, à plusieurs reprises, elle a reçu des visiteurs recommandés par de précédents. Mais encore beaucoup se renseignent sur l'exposition par téléphone. " Je reçois des coups de fils des gens qui me demandent si Rumb'art est toujours ouvert et quelles sont les horaires d'ouverture pour pouvoir passer ", nous a affirmé Esméralda.

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Pour sa part, elle dit personnellement être tout juste étonnée de voir que les artistes aient exploré l'univers de la rumba avec autant de diversité de thèmes. Ce qui, poursuit-elle lui a permis de mieux l'apprécier et se rendre compte de la place importante qu'elle occupe dans la culture congolaise.

Le commissaire n'en est que plus ravi à mesure que les jours passent de constater que Rumb'art cause toujours admiration et accueille des visiteurs. Cela le conforte, nous a-t-il dit, que " l'accueil que le public fait à cette première exposition du genre nourrit notre vœu d'arriver à en faire une rencontre annuelle dans la ville ".

Sa pensée serait que notre capitale, Kinshasa, pourrait aussi bien accueillir une nouvelle manifestation, " le Festival Rumb'art ". Ce d'autant plus qu'il nous semble, qu'en dehors des rencontres musicales, il n'existe pas à proprement parler un événement artistique qui soit dédié uniquement à la rumba. Et encore moins un festival qui rassemble autant de plasticiens autour d'un élément culturel aussi fédérateur que l'est la rumba.

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