Le syndicat du personnel de l'administration maritime de Madagascar a secoué la direction générale de l'Agence Portuaire, Maritime et Fluviale. Un communiqué sorti par " les membres du bureau " de ce syndicat a critiqué avec virulence le directeur général de cet établissement, qui ne s'attarde pas, quant à lui, à répliquer.
" Les 850 balises acquises par l'APMF nécessitent la disponibilité des stations côtières pour la transmission des données à terre ", a soutenu le directeur général Jean Edmond Randrianantenaina dans un communiqué publié mardi dernier. Ce sujet a été évoqué par le syndicat qui a dénoncé le retard pris par la direction générale dans le déploiement de ces appareils en faveur de la sécurité maritime.
1 600 navires.
Quant aux 800 balises en cours de déploiement par le Centre de Fusion des Informations Maritimes (CFIM), elles sont directement opérationnelles et sont équipées d'amplificateurs de signaux, toujours selon ce responsable, qui permettent, à cet effet, la transmission satellitaire des informations.
Par ailleurs, " le CFIM, l'APMF, le Centre de Surveillance de Pêche et l'ARTEC ainsi que l'agence spatiale britannique coopèrent pour le déploiement gratuit des balises AIS de type B aux navires battant pavillon malgache hors normes SOLAS ", poursuit le directeur général. Et " les balises achetées par l'APMF seront à leur tour distribuées gratuitement aux navires restants après la mise en place des stations côtières requises ", a-t-il affirmé. Madagascar dispose d'environ 1 600 navires nécessitant de tels équipements de communication.