Les 13 victimes de manifestations anti-MONUSCO survenues les 25 et 26 juillet derniers dans la ville de Goma seront inhumées ce vendredi 5 août. Le vice-gouverneur du Nord-Kivu a fait cette annonce mercredi dernier à l'issue d'une réunion avec les délégués des familles des victimes et les responsables des mouvements citoyens, initiateurs desdites manifestions (Synergie pour la campagne Zéro MONUSCO en circulation).

L'objectif de cette rencontre était de convenir d'un certain nombre de dispositifs afin d'éviter que ce rassemblement de foule ne puisse tourner à l'émeute.

D'après des sources du cabinet du gouverneur, l'autorité provinciale a décidé, entre autres, que toutes les victimes soient enterrées à Goma notamment aux cimetières Makao.

Aussi, aucune cérémonie d'hommages, ni veillée mortuaire ne sera organisée, ni au stade, ni à la morgue de l'hôpital général comme l'ont souhaité les mouvements citoyens.

La levée des corps est prévue vers 9 heures locales ce vendredi matin et tous les cortèges se dirigeront vers les cimetières où, une cérémonie commune sera organisée avant l'enterrement.

Quelques points notamment les fonds mis à la disposition du gouvernent provincial pour assister les familles dans l'organisation des deuils continuent de diviser les autorités et les organisateurs des manifestations.

Des pourparlers et d'autres formalités se poursuivent pour identifier les familles et déterminer les modalités pour ces enterrements.

Les enquêtes ouvertes par l'auditorat militaire du Nord-Kivu dans ce dossier sont en cours.

La police scientifique et d'autres spécialistes devraient terminer leur travail d'expertise légiste incessamment, affirment les sources contactées par Radio Okapi.