Cameroun: Après la libération de Basile Atangana Kouna, le grand Nord sur le banc des accusés.

La Libération de Basile Atangana Kouna a mis la campagne d'assainissement des mœurs publiques baptisée opération épervier en branle. Les ressortissants du grand Nord revendiquent la libération de leurs élites emprisonnées dans ce cadre.

Une manifestation des jeunes du septentrion est projetée pour la libération de Marafa Amidou Yaya, Amadou Vamoulké et Iya Mohamed, tous ressortissants du grand Nord, arrêtés et emprisonnés dans le cadre de l'opération épervier. Ce que le journal Repères, paraissant à Yaoundé qualifie d' "Agitation stérile ". Pour le journal, Memoranda, tracts et marches pacifiques..., la scène politique s'enrhume depuis l'arrêt des poursuites judiciaires contre Basile Atangana Kouna, l'ex directeur général de la Camwater. Paul Biya reste pourtant inflexible face à ces manœuvres et revendications régionalistes, voire tribales, visant à obtenir par tous les moyens, la libération des prisonniers ressortissants du Grand-Nord.

Le journal Sans Detour revient sur le Sous-développement du Grand-Nord pour pointer du doigt "Les 12 apôtres au banc des accusés". Les ressortissants de cette partie du Cameroun ont longtemps amusé la galerie publique à coup de memoranda, pérorant sur leur mise à l'écart dans les politiques nationales de développement. Des jérémiades

qui masquent mal l'inconséquence de leurs élites, pourtant nombreux à des strates influents dans les cercles du pouvoir, mais qui se sont peu préoccupées de l'intérêt général durant leurs magistères. Dans le présent dossier, passe en revue les responsabilités des uns et des autres dans ce que d'aucuns considèrent comme étant le mauvais partage du gâteau national au préjudice du septentrion

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Info Majeures écrit que Ce sont plutôt "Des héros et des zéros ". Selon certains analystes, la libération de Basile Atangana Kouna, ancien ministre de l'Eau et de l'Energie, à la demande de la présidence de la République, questionne la pertinence de cette opération, qui ensuite écorne gravement l'image de la Justice camerounaise, qui semble être au pas du pouvoir exécutif. Une libération qui consacre une injustice incroyable vis-à-vis de tous ceux qui sont encore embastillés dans le cadre de l'Opération Epervier.

Ailleurs, après le Crash de Cotco : "Les familles des victimes toujours pas indemnisées " EcoMatin indique que Deux mois après le crash d'un avion affrété par l'entreprise Cotco Cameroun, les proches des victimes demeurent dans l'expectative. Les ayants-droits des victimes attendent toujours les indemnisations liées à cette catastrophe qui avait coûté la vie à 11 personnes. Des sources bien renseignées, qu'aucun ayant-droit n'a été indemnisé à ce jour, et que les négociations entre Cotco, les représentants des victimes et leurs avocats, coinceraient sur le régime Juridique sous lequel les familles des victimes devraient percevoir leurs indemnisations

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