Madagascar: Jesosy Mamonjy - MAE - Deux dossiers brûlants devant le Conseil d'État ce jour

Les litiges concernant ces deux entités figurent dans le rôle d'audience de ce mardi 09 août 2022 de la haute juridiction administrative.

" Élection entachée de fraudes et de tromperie ". Une banderole brandie par une partie des fidèles de l'Église " Jesosy Mamonjy " qui conteste les résultats de l'élection du président et des membres du Conseil d'Administration (CA) tenue le 16 juillet 2022. Cette aile dirigée par le trio composé de Tandra Eugène, Alain Michel et Gilbert Ranaivoarisoa réclame l'organisation d'une nouvelle élection, en remettant en cause la régularité et la sincérité du précédent scrutin à cause notamment des votes par procuration.

Recours en annulation.

Ces fidèles qui réfutent l'élection des 9 membres du CA en général et celle du PCA, le pasteur Raymond Randrianatoandro en particulier, l'ont manifesté pour ne pas dire prêché avant-hier dans l'immense enceinte de l'association cultuelle à Ankorondrano.

Et ce, en attendant le verdict du Conseil d'État devant lequel ils ont déposé une demande de sursis à exécution et un recours en annulation du récépissé délivré par le ministère de l'Intérieur qui est également en charge des cultes.

L'affaire est inscrite ce jour dans le rôle d'audience du Conseil d'État qui va certainement se prononcer d'abord sur la demande de sursis à exécution, en attendant de statuer plus tard sur le fond. Reste à savoir si la haute juridiction administrative va aller dans le sens des propos tenus hier par le préfet de Police de la Ville d'Antananarivo qui a " jugé " que " l'élection ne sera pas à refaire puisque les huissiers des deux parties avaient signé les procès-verbaux du scrutin du 16 juillet dernier ".

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Recours pour excès de pouvoir.

Un autre dossier brûlant d'actualité figure dans le rôle d'audience du Conseil d'États. Le Syndicat des Corps du Ministère des Affaires Étrangères (SYNCORMAE) a effectivement introduit un recours pour excès de pouvoir contre l' " Avis au Public " en date du 26 juillet 2022 signé au nom du ministre par le Secrétaire Général du MAE.

" Afin de sauvegarder les intérêts fondamentaux du pays ; et en vue d'assurer la continuité du service public pour satisfaire et préserver l'intérêt général ". Le recours du SYNCORMAE est également assorti d'une demande de sursis à exécution de " la reprise des services " décidée par le ministre de tutelle.

Les regards du MAE se tournent aujourd'hui vers le Conseil d'État qui va accepter ou rejeter la demande de sursis à exécution des grévistes qui exigent le paiement de leurs indemnités mensuelles et un budget qui leur permet de travailler convenablement.

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