Madagascar: Coopération - Madagascar veut un partenariat constructif avec l'Europe

Le partenariat sinon la coopération avec l'Union européenne (UE) a été parmi les sujets abordés hier au palais d'Iavoloha où s'est poursuivi le dialogue politique entre Madagascar et l'UE.

MADAGASCAR a besoin de partenariats économiques florissants, transformateurs de richesses et créateurs d'emplois. (... ) Ce sont les perspectives de discussions et d'échanges que nous voulons mettre en place avec l'UE aujourd'hui, demain et dans les années à venir". C'est en ces mots que Andry Rajoelina, président de la République, a conclu son discours d'ouverture du dialogue politique et de partenariat avec la délégation de l'Union européenne (UE), hier, au palais d'État d'Iavoloha.

Comme souligné par le Chef de l'État, la Grande île veut désormais d'un "partenariat constructif". Le souhait d'une coopération ayant des impacts concrets sur le bienêtre quotidien de la population a été affirmé durant le face-à-face avec les diplomates européens. Le locataire d'Iavoloha souligne que l'atteinte des objectifs de développement du pays nécessite un effort étatique. Il concède aussi que l'appui des Partenaires techniques et financiers (PTF), dont l'UE est toujours un atout.

"Renforçons davantage les projets édifiants avec un impact concret sur le quotidien de la population dans le secteur des infrastructures routières et l'électrification du pays, l'industrialisation et le développement agricole, pour l'éducation de nos enfants et la formation de nos jeunes, l'autonomisation de nos communautés, le développement rural et la lutte contre le Kere dans le Sud, la mobilité dans nos villes et la digitalisation, sans oublier la protection de l'environnement", déclare ainsi le président de la République.

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Accès au marché européen

Le dialogue politique et de partenariat sert à faire le point sur l'avancée des projets de coopération en cours entre l'UE et ses partenaires. Il y est, aussi, question de définir de nouveaux champs et projets de partenariats et d'appui. Pour affirmer ses intentions de renforcer cette coopération sur les projets structurants et économique, probablement, une forte délégation de l'Exécutif a pris part au dialogue politique d'hier. Fait rare, plus de dix ministres ont pris part au face-à-face.

L'accès au marché de l'Union européenne avec les argumentaires de Edgard Razafindravahy, ministre de l'Industrialisation, du commerce et de la consommation, a justement été une des thématiques discutées, hier. En face, Giovanni Di Girolamo, ambassadeur de la délégation de l'UE, a souligné l'importance de mobiliser les investissements privés en améliorant le climat des affaires. Christian Ntsay, Premier ministre, a justement édifié une partie de sa plaidoirie sur cet angle.

Affirmant la volonté politique de l'Exécutif "à impulser un renouveau dans le pays", le chef du gouvernement a mis en avant des ordonnances prises par le président de la République, pour renforcer le cadre juridique de lutte contre la corruption et le blanchiment de capitaux. Il s'agit de l'ordonnance sur le recouvrement des avoirs illicites et celle renforçant la lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme. Des textes dont le but est de rassurer sur l'assainissement du climat des affaires.

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