Le Syndicat a rencontré le vice-président de la Chambre haute du Parlement pour lui présenter les doléances des médecins, et obtenir son implication dans le dénouement de cette crise. Le Syndicat national des médecins (Synaméd) sollicite l'implication du premier vice-président du Sénat, Eddy Mundela Kanku, afin qu'une solution soit trouvée à la grève déclenchée depuis le 6 juillet dernier dans les hôpitaux publics. Une délégation de cette structure syndicale a rencontré, le 8 août, le vice-président de la chambre haute du Parlement, afin de lui présenter les doléances des médecins, et obtenir son implication dans le dénouement de cette crise.

"Nous sommes venus lui présenter nos doléances et, en tant qu'élu des élus du peuple, il doit nous aider à trouver la solution auprès de l'exécutif national afin que la population soit prise en charge par les médecins ", a expliqué le chef de cette délégation, le Dr John Senga.

De son côté, le premier vice-président du Sénat, Eddy Mundela Kanku, a exprimé son ferme engagement à approcher l'exécutif national en toute urgence pour trouver une solution à cette situation. Il est, en effet, rappelé que les médecins ont commencé ce mouvement de grève dans les hôpitaux et formations médicales publics depuis le 6 juillet 2022.

Cette action a commencé par l'instauration d'un service minimum qui a duré trois semaines. Et, depuis une semaine, les blouses blanches sont en phase de la radicalisation de leur mouvement. C'est la phase " hôpitaux sans médecins ".

Dans leurs revendications, les médecins exigent au gouvernement notamment la mise sous statut des dix mille médecins non mécanisés, l'alignement de plus six mille médecins non bénéficiaires de la prime de risque au nombre desquels près 1700 médecins, qui devraient se retrouver dans le fichier Bibwa, mais qui ne sont toujours pas pris en compte dans l'alignement, ainsi que la prise en compte de l'indemnité de transport et de logement.