Les autorités étatiques veulent désormais des artisans mécaniciens recyclés et adaptés aux récentes évolutions technologiques dans le secteur de l'automobile.
Par l'entremise du ministère du Commerce, de l'Industrie et de la Promotion des PME, elles ont initié, au titre de l'année 2022, un vaste programme de renforcement de capacités à l'endroit de 300 artisans.
Et ce, dans plusieurs régions dont le Gbêkê. C'est justement dans ce cadre que 60 artisans mécaniciens de cette région ont reçu du 18 au 22 juillet dernier dans les locaux du Collège d'Enseignement Technique (CET), une formation avec pour thème, le " Renforcement de capacités des artisans mécaniciens aux nouvelles technologies de la mécanique automobile ".
Au terme des cinq jours, les 60 récipiendaires sont aptes à identifier les composantes d'un moteur de véhicules électronique, à utiliser les outils modernes de diagnostic, à réparer un moteur de véhicule électronique, à réparer les organes d'utilisation (Boîte à vitesse, freinage, suspension, pneumatique) et à gérer un garage. A l'occasion, le directeur général de l'artisanat, Kinimo Georges, ce projet a pour objectif principal la réduction de la pauvreté par l'amélioration du niveau de compétences des artisans mécaniciens et l'application du code de l'artisanat.
Il a invité les 60 bénéficiaires à faire la restitution sur le terrain. " A votre retour, il vous appartiendra d'apporter la formation nécessaire à tous les personnels de vos ateliers et garages respectifs ", a insisté le DG de l'artisanat.
Pour sa part, le secrétaire général de préfecture, Ankoun Kouadjo, les a exhortés à s'approprier cette formation afin de faire face à toutes sortes de pannes qui leur seront présentées. A en croire le directeur général du cabinet qui a assuré la formation, Yéo Brahima, les mécaniciens ont acquis de nombreuses aptitudes pour la réparation des véhicules de nouvelles générations. Le président de la chambre régionale des métiers, Siaka Ouattara, s'est réjoui de cette initiative de la direction de l'artisanat qui selon lui, doit rejaillir sur les 3940 autres mécaniciens que compte le Gbêkê.
