Le ballet diplomatique, disons plutôt le chassé-croisé diplomatique entre la Russie et les États-Unis, dont l'Afrique est le théâtre, confirme une volonté de l'un et l'autre partie, de conter fleurette à ce continent,
Le ballet diplomatique, disons plutôt le chassé-croisé diplomatique entre la Russie (Sergueï Lavrov) et les États-Unis (Anthony Blinken), dont l'Afrique est le théâtre depuis un certain temps, confirme, c'est un truisme, une volonté de l'un et l'autre partie, de conter fleurette à ce continent, écrit mercredi l'éditorialiste de Focus Infos.
Dans ce jeu et face à de tels enjeux de puissance, l'Afrique ne peut demeurer ce continent qui sert sans discernement, les intérêts des autres, ou se plie en quatre pour satisfaire les desiderata les plus fantasques des puissances mondiales qui ne la considèrent dans leurs agendas que comme une " entité purement instrumentale " ou une zone potentielle d'extension de leur sphère d'influence, estime le journal.
Ce contexte est finalement propice à l'Afrique à condition qu'elle sache comment en tirer profit.