Madagascar fait désormais partie du réseau de lutte contre la criminalité transnationale, grâce à une convention de partenariat de la brigade anti-piratage (BAP) avec un département d'Interpol qui lutte contre le trafic et le pillage de patrimoine sur la scène internationale.
La signature de convention a eu lieu hier à la salle de conférence du stade Barea, une cérémonie qui entre dans le cadre de la célébration des 10 années d'existence de la BAP. Grâce à ce partenariat, les objets et richesses faisant partie du patrimoine national de Madagascar feront l'objet de recherches internationales en cas de vol ou de pillage.
En rappel, la BAP, connue surtout pour les opérations de saisie de disques pirates a comme activité prioritaire la sauvegarde et la protection des patrimoines nationaux.
La lutte contre le piratage numérique continue cependant avec une nouvelle stratégie à la clé, depuis la réforme entreprise dans cette Brigade. Grâce à cette nouvelle stratégie, 87 personnes ont été interpellées en 2 ans, 131 243 disques pirates ont été brûlés, 274 copies de livres interceptées et 17 pilleurs de patrimoine arrêtés.
Des investigations sont encore en cours, explique la ministre de tutelle de la BAP, Lalatiana Andriatongarivo Rakotondrazafy hier. Et elle de préciser que les efforts seront renforcés pour éradiquer les pirates qui nuisent considérablement au travail des auteurs. D'autres nouvelles stratégies sont mises en place pour éradiquer efficacement toute forme de piratage à Madagascar.
Seront-elles suffisantes face à l'avancée galopante de la nouvelle technologie accessible à tous, qui en un sens facilite la copie et la duplication illicite des œuvres d'auteurs ?
En attendant, des efforts devraient également être entrepris en matière de politesse et de respect d'autrui dans l'organisation d'événement d'une telle envergure, un manque de respect envers le métier de journaliste ayant été perçu chez une préposée à l'accueil des invités.