Afrique de l'Est: Agenda de la COP27 - Le président rencontre l'envoyé spécial comorien

La nécessité pour les petits États insulaires de s'unir pour défendre leurs intérêts lors de la prochaine Conférence des Nations Unies sur le changement climatique (COP27) en Égypte, tel est le message adressé mardi par le président comorien Azali Assoumani à son homologue seychellois, Wavel Ramkalawan.

Le message a été délivré par Hamada Madi, un envoyé spécial des Comores.

M. Madi a déclaré aux journalistes que les Comores et les Seychelles sont des archipels de l'océan Indien et font partie des mêmes organisations comme l'Union africaine, la Francophonie et la Commission de l'océan Indien.

Il a indiqué que le message général était "surtout de se préparer avec toutes les autres îles au prochain sommet de la COP en Egypte afin que les îles aient une position commune pour la défense de nos intérêts".

M. Madi a déclaré qu'il est évident "que lorsque nous sommes dans les grandes conférences, nous avons l'impression que nous, les petits États insulaires, sommes oubliés. Alors, le président appelle à ses frères des îles à préparer cette réunion".

L'envoyé spécial des Comores a également apporté un message de relations continues et d'amitié entre les deux pays.

Les Seychelles, un archipel de l'océan Indien occidental, ont établi des relations diplomatiques avec les Comores le 30 juin 1988.

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La 27e session de la Conférence des Parties (COP27) se tiendra à Charm el-Cheikh, en Égypte, du 7 au 18 novembre 2022 après la COP26 qui s'est tenue l'année dernière après avoir été reportée en 2020 en raison de la pandémie de COVID-19.

Une équipe de 12 experts dirigée par le ministre seychellois pour l'Agriculture, le Changement climatique et l'Environnement, Flavien Joubert, a participé à la COP26 à Glasgow, en Écosse, l'année dernière.

Dans une interview à la presse, M. Joubert a exprimé sa déception face à l'issue de la conférence.

"Nous sommes assez déçus car les ambitions qui ont été communiquées au tout début n'ont pas été portées jusqu'au bout", a-t-il déclaré.

En 2009 et à nouveau en 2015, les pays développés ont promis de mobiliser 100 milliards de dollars d'ici 2020 et jusqu'en 2025 pour aider les pays en développement à réagir au changement climatique et à réduire les émissions, par exemple en investissant dans les énergies renouvelables ou les défenses contre les inondations.

M. Joubert a déclaré que les progrès réalisés ces dernières années auraient dû être beaucoup plus importants et qu'il devrait y avoir plus d'engagement, en particulier de la part des gros émetteurs.

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