L'actuel bureau de la Fédération congolaise de judo et disciplines associées (Fécojuda) vient de faire preuve d'une belle avancée dans la recherche de solutions visant à promouvoir la pratique du judo sur toute l'étendue du territoire national. La Fécojuda a relevé le défi de l'organisation des championnats nationaux après une période d'attente de plus d'une décennie.

Un exploit bien entendu ! Car le vide créé par les querelles intestines au sein de la famille du judo ne pouvait être comblé que si les athlètes retrouvaient les couleurs et les ambitions. L'occasion leur a été donnée de montrer sur le tatami toute l'étendue de leurs talents.

Le premier coup d'essai donne désormais aux judokas locaux l'opportunité de voir enfin le bout du tunnel. Et la prochaine participation des Diables rouges aux Jeux africains de la jeunesse, cette année, en Algérie offre une certaine garantie quant à l'avenir de la discipline.

C'est une victoire qui en cache une autre dans la mesure où l'organisation des championnats nationaux peut être considérée par les gestionnaires du sport national comme un début de résolution de l'épineux problème du corps électoral qui a longtemps gangréné la Fécojuda.

Faute de compétitions, la Fécojuda avait à titre exceptionnel dû recourir au corps électoral de 2016 pour sélectionner les clubs ayant droit au vote alors que les textes n'accordent ce privilège qu'aux clubs ayant participé à au moins un championnat national au cours de l'olympiade et non aux clubs affiliés à la fédération.

Aujourd'hui, le sprint qui consiste à placer l'intérêt des athlètes au tout premier plan est lancé. La Fécojuda ne doit plus reculer. Bien au contraire, il faudra poursuivre sur cette lancée pour aider l'élite congolaise du judo à franchir un palier supplémentaire. Les compétitions nationales étant le canal par lequel se font les brassages, la consolidation de l'unité nationale et la détection des talents.