Le président burundais, Général-major Evariste Ndayishimiye, a révoqué de la magistrature 40 magistrats pour « corruption » et « mauvaise gestion ».
D’après un décret présidentiel signé ce mercredi, 10 août, le président burundais Evariste Ndayishimiye a signalé avoir considéré « les dossiers personnels et administratifs des intéressés » et a pris « acte de la décision du Conseil supérieur de la Magistrature portant avis favorable à la révocation de certains magistrats ».
Il faut noter que ces 40 magistrats ont été punis d’une peine d’emprisonnement allant d’une année à 30 ans de prison. Parmi eux, 15 magistrats sont issus des juridictions supérieures et 25 magistrats des juridictions de base.
Cette mesure présidentielle vient concrétiser une annonce du président Ndayishimiye, en juillet dernier à Ngozi, au nord du pays, à la sortie d’une réunion du Conseil Supérieur de la Magistrature.
« En analysant les 40 plaintes liées à la discipline des magistrats, nous avons trouvé que 35 magistrats sont coupables de corruption et de mauvaise gestion et le Conseil a décidé leur révocation. Il ne reste qu’un décret de mise en exécution de cette décision », avait-il déclaré.
Et pour rappel, dès son investiture en juin 2020, le président Evariste Ndayishimiye, avait annoncé la tolérance zéro contre la corruption à commencer par le secteur judiciaire.
Légende : Le président Evariste Ndayishimiye