Congo-Kinshasa: Et si la Présidentielle 2023 avait lieu dimanche...- Le choix de Félix Tshisekedi s'imposerait !

"A vingt mois des élections prévues fin 2023 en RDC, le réservoir des abstentionnistes se vide. Ils sont, désormais, 78 % des Congolais sondés à souhaiter voter à la prochaine présidentielle, alors qu'ils n'étaient que 43 % en décembre 2021. Ce sondage laisse, par ailleurs, entrevoir l'importance du jeu des alliances en cours pour la présidentielle à un tour à venir. Si le Président Félix Tshisekedi est, certes, en tête des intentions de vote avec près de 31 %, son score et celui de ses alliés sont légèrement en deçà de la performance possible de ses potentiels concurrents réunis.

C'est l'un des principaux enseignements du sondage réalisé face-à-face entre avril et mai 2022 à travers le pays", renseigne une note thématique du Groupe d'étude sur le Congo (GEC) et Ebuteli, son partenaire de recherche en RDC, avec le Bureau d'études, de recherche et de consulting international (Berci), publiée ce mercredi 10 août 2022. A tout prendre, selon cette même note, la deuxième du genre, selon ses auteurs, soutient que, pour les élections de 2023 en RD. Congo, les Congolais ne se font pas d'illusions. En tout cas, ils tiennent et veillent à la tenue de ces élections, comme à la prunelle de leurs propres yeux.

Chemine-t-on vers le même scénario d'ici fin 2023 ?

"Pas du tout pour plus de la moitié des Congolais sondés (50,6 %) qui estiment qu'il n'y aura pas un nouveau glissement du calendrier électoral. Et si malgré tout, il y a tout de même report des scrutins, ils sont plus de 60 % à considérer que le président Tshisekedi ne devrait pas démissionner. D'ailleurs, 54 % affirment qu'ils n'iront pas manifester si les élections ne se tiennent pas dans les délais constitutionnels", précise cette même note.

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Dialogue ?

"En tenant compte de tous ces éléments, Tshisekedi pourrait-il alors suivre le schéma de son prédécesseur, en convoquant un dialogue politique pour une cogestion de la période transitoire ? Trop tôt, sans doute, pour le prédire. Les Congolais tiennent, par contre, à avoir voix au chapitre électoral. Ils sont de nouveau plus nombreux à manifester leur intention de voter", réaffirment-ils.

Abstentionnistes, le réservoir se vide...

"Et, plus le pays s'approche des échéances électorales de fin 2023, plus le réservoir des abstentionnistes se vide : en avril et en mai 2022, 78 % des Congolais sondés affirment, désormais, qu'ils iront voter à la prochaine présidentielle", concluent-ils, avant d'évoquer, évidemment, bien d'autres aspects sur la CENI, la loi électorale ainsi que sur tous les autres préalables à la tenue des élections crédibles, transparentes et démocratiques.

 

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