Après examen et débats, le Sénat a adopté le projet de loi portant création de l'Ecole nationale de formation initiale et continue des enseignants (Enfice). Inaugurée le 25 mai dernier à Mouyondzi dans le département de la Bouenza par la première dame, Antoinette Sassou N'Guesso, l'Enfice ouvrira officiellement ses portes le 15 novembre prochain.

Appelés devant la chambre haute du Parlement pour défendre le projet de loi portant création de l'Enfice, Jean-Luc Mouthou et Edith Delphine Emmanuel, respectivement ministre de l'Enseignement primaire, secondaire et de l'Alphabétisation ainsi que de l'Enseignement supérieur, ont d'abord tenu à rappeler la particularité de ce projet de loi relevant de la volonté du chef de l'Etat à créer un cadre adapté pour la prise en charge de la jeunesse congolaise.

L'Enfice, ont-ils souligné, est une opportunité qui va permettre aux enseignants de divers niveaux de renforcer leurs capacités et apprendre de nouveaux métiers, tels la technologie, le numérique, l'environnement, la robotique, ainsi que les nouvelles technologies.

L'Ecole entend également ouvrir beaucoup d'autres filières. " Il ne s'agira pas seulement de s'arcbouter sur les formations traditionnelles qui consistent à former les enseignants de classe. Il s'agit également de s'ouvrir sur d'autres métiers ", a précisé le ministre de l'Enseignement préscolaire, primaire, secondaire et de l'Alphabétisation, Jean-Luc Mouthou.

L'idée de créer cette école émane d'une étude recommandée par le Projet d'appui à l'amélioration du système éducatif sur l'évolution de la formation initiale et de la formation continue des enseignants.

Les deux ministres en charge de l'Enseignement ont ensuite tenu à relever que les contenus et les méthodes de la formation initiale des enseignants à l'école normale supérieure et dans les écoles normales des instituteurs ne sont presque pas réexaminés. " Ils devraient pourtant être améliorés ", ont-ils rappelé.