Afrique: Entrepreneuriat - Trente-deux promoteurs de projets impulsés dans la ville océane

Après une formation de deux mois, les promoteurs de projets de la capitale économique disposent des plans d'affaires bancables et attendent les crédits avec l'assurance du Fonds d'impulsion, de garantie et d'accompagnement (Figa). La sortie officielle de la première cohorte des promoteurs de projets de Pointe-Noire impulsés par le Figa, en partenariat avec les structures d'appui non financier, a eu lieu le 12 août sous l'égide de la ministre des Petites et moyennes entreprises, de l'Artisanat et du Secteur informel, Jacqueline Lydia Mikolo, en présence des ministres en charge des mêmes secteurs venus de la République démocratique du Congo, du Togo et de la Côte d'Ivoire.

Trente-deux projets ont été sélectionnés dans les secteurs d'activités à haute valeur ajoutée et fort potentiel de création d'emplois, entre autres, l'agriculture, la pêche, l'élevage, la pisciculture, la transformation agro-alimentaire, les technologies de l'information et de la communication. " 45% de ces projets d'entreprises sont en développement, 55% en création.

Le coût global en besoins de financement et fonds de roulement est chiffré à 1.147.000FCFA ", a précisé le directeur général du Figa, Armel Fridelin Mbouloukoue. Le Figa apportera des garanties jusqu'à 80% en couverture de crédits accordés comme prévu dans le cadre de la convention d'octroi de garantie signée l'année dernière avec les banques et les établissements de microfinances.

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Pour sa part, la ministre des Petites et moyennes entreprises, de l'Artisanat et du Secteur informel a indiqué que le contexte actuel, marqué par l'ouverture des marchés, le libre-échange et la crise financière, place l'entrepreneuriat au centre des problématiques de développement économique et social car pourvoyeur de richesses, créateur d'emplois et générateur de revenus nécessaires à la lutte contre la pauvreté.

Dans ce contexte, a-t-elle poursuivi, le Figa se positionne non seulement comme un instrument d'inclusion économique et sociale, mais aussi comme un des leviers de la politique de promotion de l'emploi et de lutte contre le chômage.

" Le gouvernement continuera à prendre des mesures nécessaires à l'éclosion des entreprises, à la simplification des procédures de création d'entreprises, à la valorisation et la compétitivité des produits locaux, à la mise en œuvre des pôles sectoriels de production dans l'optique de la diversification de l'économie pour un développement économique et social inclusif ", a déclaré Jacqueline Lydia Mikolo, encourageant les promoteurs de projets qui viennent de franchir une nouvelle étape.

De leur côté, les promoteurs de projets sélectionnés à Pointe-Noire ont salué la démarche qui fait en sorte que leurs rêves deviennent réalités. " Nous avons des idées novatrices pouvant créer de la richesse et l'emploi mais le financement nous a toujours posé problème.

Aujourd'hui avec le Figa les choses changent positivement. Nous réalisons que le pays compte sur nous et que nous devons être à la hauteur des attentes ", a déclaré Précieuse Koutou, promotrice d'un projet dans le secteur de la transformation agroalimentaire du miel.

En rappel, la cohorte des promoteurs de projets de Pointe-Noire qui viennent de réussir leur incubation n'est pas la première du genre. Bien avant, il y a eu la première cohorte nationale constituée de quarante-six promoteurs pour Dolisie et Madingou, respectivement dans les départements du Niari et de la Bouenza.

Puis dans le département de la Cuvette : quarante-cinq promoteurs de projets dont quinze à Oyo, quinze à Owando et autant à Makoua. A Ouesso dans le département de la Sangha, il y en a eu quarante-cinq. A Brazzaville, ils étaient vingt-huit. Dans l'ensemble, les promoteurs de projets ont salué les efforts des pouvoirs publics visant à leur donner la possibilité de développer les petites et moyennes entreprises. Le Figa ne va pas s'arrêter en si bon chemin. Le tour viendra pour le reste des départements du pays.

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