Madagascar: Administration fiscale - 15 services en ligne disponibles d'ici 2023

La digitalisation totale de l'administration fiscale suit son chemin au grand bonheur des contribuables qui auront, d'ici 2023, 15 services disponibles en ligne.

Performance

La plateforme eHetra de la Direction Générale s'étoffe. Les contribuables utilisent déjà un certain nombre de fonctionnalités comme eHetraonline, eDeclaration, eHetraphone, eHetraPayement et eBilan. Pas plus tard que la semaine dernière, le ministère de l'Economie et des Finances a lancé le dernier né des services en ligne, en eCrédit TVA qui permet une meilleure gestion du remboursement de crédit de TVA. D'autres fonctionnalités sont également prévues. À savoir : eSalarié, mPayement, eAttestations, eQuittance, eAuthenticité, eEchanges, eVisa et eEnregistrement. En tout l'administration fiscale offrira aux usagers, 15 services disponibles en ligne.

Une performance qui est le résultat des actions menées par la Direction Générale des Impôts ces dernières années. " Depuis 2019, la Direction Générale desImpôts (DGI) ne cesse de poursuivreses programmes de réformes pourune mobilisation efficace et efficientedes ressources internes de l'Etatmalgache " indique le ministère de l'Economie et des Finances dans son magazine Economie et Finances Le Mag. Les initiatives innovantesà travers la digitalisation des servicesde l'administration fiscale sontprincipalement mises en avant dans lecadre de ces réformes.

%

SAFI

En effet, après le déploiement de plusieurs services digitalisés dédiés à simplifier les procédures de déclaration, de paiement des impôts et ainsi réduire considérablement les coûts, la DGI travaille depuis maintenant plusieurs mois sur l'amélioration de son système back-office à travers la mise en place du Système d'administration fiscale intégré (SAFI). Lancé en janvier dernier ce projet d'envergure qu'est le SAFI remplacera les trois systèmes actuellement utilisés par la DGI pour la gestion des impôts et taxes : le SIGTAS (Système Intégré de Gestion des Taxes de l'Administration), le SURF (Système Uniformisé de Recouvrement Fiscal) et le SAFIRA (Système d'Administration Fiscale

Intégré Réservé à l'Administration). Étant donné que ces trois logiciels sont devenus obsolètes par rapport aux besoins de l'administration fiscale et au contexte qui prévaut actuellement dans le pays et dans le reste du monde, l'arrivée du SAFI arrive à point nommé.

Impératif

Les modules spécifiques utilisés par l'administration fiscale ont, en tout cas, le mérite d'accélérer et de sécuriser les procédures de paiement des impôts et taxes. Et ce depuis l'immatriculation des contribuables au contrôle fiscal et contentieux, en passant par des rubriques telles que l'analyse-risque, et les statistiques. " Le nouveau SAFI a comme principauxavantages de rendre homogène lesystème d'information au sein dela DGI et d'améliorer la fiabilité desdonnées et l'efficacité des politiqueset stratégies fiscales à développer.Une démarche de suivi efficace, unegestion intégrée et transparente desimpôts, contribueront à lutter contreles fraudes et limiter les risquesdéontologiques ".

L'autre défi de l'administration fiscale est de renforcer la collaboration, l'interconnexion et l'interfaçage des systèmes d'information des différentes entités étatiques et privées. L'objectif étant de faciliter les échanges et les recoupements d'informations pour lutter activement contre les fraudes et les évasions fiscales. Bref, la digitalisation des outils de travail, des procédures internes ainsi que des services offerts aux usagers est devenue un impératif pour l'administration fiscale, plus que jamais tournée vers la modernité.

AllAfrica publie environ 400 articles par jour provenant de plus de 100 organes de presse et plus de 500 autres institutions et particuliers, représentant une diversité de positions sur tous les sujets. Nous publions aussi bien les informations et opinions de l'opposition que celles du gouvernement et leurs porte-paroles. Les pourvoyeurs d'informations, identifiés sur chaque article, gardent l'entière responsabilité éditoriale de leur production. En effet AllAfrica n'a pas le droit de modifier ou de corriger leurs contenus.

Les articles et documents identifiant AllAfrica comme source sont produits ou commandés par AllAfrica. Pour tous vos commentaires ou questions, contactez-nous ici.