Madagascar: Meurtre à Farafangana - Six malfaiteurs abattus par les forces de l'ordre

Suite au massacre de dix personnes à Tsapoka à Iabohazo, dans le District de Farafangana , six hommes impliqués dans cette tuerie ont été abattus par les gendarmes. Le CIRGN Fianarantsoa s'est dépêché immédiatement sur les lieux. Les gendarmes ont procédé au ratissage des lieux, et ont ouvert une enquête.

Ce samedi, l'enquête des gendarmes a conduit vers quatre hommes dont un nommé " ngidy " propriétaire de la hache utilisée lors de l'attaque. L'objet tranchant qui se trouvait chez lui était encore plein de sang. D'autres appelés Rezitaky, le chef de la bande et son acolyte Soazay un bandit de grand chemin reconnu pour diverses attaques à main armée et vol de bœuf, et "l'ombiasy" qui travaille avec eux. Malgré la sommation des gendarmes, ces hommes ne sont pas rendus facilement, obligeant les forces de l'ordre à faire usage de leur arme.

En effet, ces hommes meurent ce jour-là. L'arrestation a continué jusqu'au dimanche. Un violent accrochage a eu lieu vers 17 heures. Deux malfaiteurs ont été tués par des balles des forces de l'ordre. Deux autres bandits ont réussi à s'échapper dont l'un était grièvement blessé. Les gendarmes ont saisi une arme de calibre 12 et ont emmené avec eux trois têtes de bœufs volés.

Pour rappel, ce jeudi, 10 personnes ont été sauvagement massacrées par une hache dans leur domicile. Le plus horrible mais aussi le plus cruel dans cette affaire, c'est que sept victimes sont toutes des enfants. Puis, les assassins ont mis le feu sur les cinq cases d'habitation où furent domiciliées lesdites victimes avant de prendre la fuite. L'atrocité a été commise par une bande d'individus armés, selon la gendarmerie.

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En vue d'intimider les riverains, les criminels ont d'abord fait tonner leurs armes. Selon l'information reçue auprès des gendarmes, une tension liée à un problème du voisinage se transformant progressivement en une vengeance serait à l'origine de cette barbarie.

En outre, le haut commandement de la Gendarmerie, le secrétaire d'Etat de la gendarmerie a déclaré qu'une médiation afin de réconcilier les protagonistes est plutôt urgente, car les meurtriers appartiennent à la même ethnie que leurs victimes. Lui de préciser aussi qu'il faut appliquer la loi en vigueur à l'encontre des coupables dans l'affaire.

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