Madagascar: Booster le développement - 10 milliards d'ariary de capital pour le Fonds souverain malagasy

Les apports financiers des bailleurs de fonds classiques, certes nécessaires et utiles, pour diverses raisons, n'ont pas été assez pour rattraper le retard de développement. Il faudra un autre variant.

Tout se précise. L'entité privée, la société anonyme Fonds souverain malagasy, FSMSA, est en charge du Fonds souverain. Elle sera dotée de 10 milliards d'ariary comme capital, avec l'État comme unique actionnaire. Elle aura pour vocation de rassembler, de mobiliser et même de dénicher les fonds endormis quelque part pour financer les projets de développement, afin de rattraper les retards accumulés depuis des années, et valoriser les ressources à fort potentiel, selon les explications fournies par les sources autorisées.

Madagascar est dotée et même bénie de ressources naturelles mais son économie n'arrive pas à décoller. Ce constat, de nombreux experts internationaux et nationaux l'ont fait depuis l'evènement de la seconde République. Il se peut que le FSM soit le chaînon manquant dans les rouages de l'économie globale.

Ce système a permis à de nombreux pays d'obtenir dans un laps de temps assez court une forte croissance économique. Ils sont devenus des modèles en la matière. Le fonds souverain permet de financer les projets de grande envergure comme les autoroutes ou les logements sociaux.

Détermination

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Pour le cas de Madagascar, l'État, actionnaire même minoritaire, dans de nombreuses entreprises privées (banques, télécommunications, industries extractives... ) peut y puiser les ressources financières nécessaires pour ces dépenses d'investissement public.

Les qualités intrinsèques des sept membres du Conseil d'administration du FSM, nommés mercredi en Conseil des ministres, témoignent de la volonté et de la détermination de l'État d'aller au bout de cette démarche financière tout à fait réalisable. Ce, malgré les médisances et les reproches lancés à tout va par les détracteurs du projet qui y voient " une forme d'extorsion de fonds ".

Des membres de la société civile ont abondé dans ce sens lors d'un point de presse tenu jeudi. Les décisions du Conseil des ministres de mercredi et les explications y afférentes ont donné au FSM une certaine notoriété vis-à-vis du monde des affaires. Il est attendu du concret dans les prochains jours. Pour que le FSM ne résonne pas comme une coquille vide.

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