Lors de sa sortie médiatique sur les ondes de la Radio Okapi, Marcel Ngoyi, Editeur et Directeur général du quotidien La Prospérité a donné son point de vue par rapport à la situation sécuritaire à l'Est de la RDC, ainsi que le départ de la mission Onusienne du sol congolais. Pour lui, en effet, le départ précipité de la MONUSCO pourrait laisser un gros trou. Un vide remarquable qui couterait énormément. Toutefois, ce chevalier de la plume propose que les forces armées de la République démocratique du Congo soient conséquemment préparées, avant que l'on ne vienne à prendre des mesures sur le départ de la MONUSCO. Car, a-t-il souligné, le départ précipité de la MONUSCO pourrait laisser "un gros trou."

Tout en considérant la volonté affichée par le peuple congolais pour le départ des casques bleus, Marcel Ngoyi demande à que ce départ soit malicieusement préparé, de façon que, ajoute-t-il, ça ne puisse laisser des "frontières peureuses de RDC à la merci de n'importe qui".

Le patron du quotidien La Prospérité souligne également l'importance de la Mission Onusienne sur le sol congolais, surtout en ce qui concerne les enjeux politiques et sécuritaires. Sur le plan politique notamment, il pense que la MONUSCO devrait d'abord être là, surtout que l'on est à quelques encablures de la tenue des élections, cela pour éviter tout malentendu.

Ensuite, le Rwanda et l'Ouganda ainsi que les autres pays voisins aimeraient se retrouver seuls, sans témoin également, avec leurs armées dans l'Est pour continuer, entre autres, à piller nos ressources ", explique-t-il.

Il insinue également que la chasse à la MONUSCO qui pourrait faire en sorte que la RDC se retrouve seule, isolée. Il pose ainsi la question de savoir, si aujourd'hui la MONUSCO s'en va, va-t-on encore faire appel à la communauté internationale en cas de problème, et de quelle manière va-t-elle réagir ?