A la faveur de la grande journée d'hommage au président de la République que s'apprête à organiser le département de Toulepleu, nous avons tendu notre micro au chef de canton de Toulepleu, Alain Guidy. Il nous donne les articulations de ce grand rendez-vous ainsi que les enjeux.

Le département de Toulepleu organise ce samedi 13 août une journée d'hommage au président de la République. Quel sens donnez-vous à cet événement ?

Cette cérémonie est une occasion pour toutes les filles et fils de Toulepleu d'exprimer leur reconnaissance, leur profonde gratitude à Son Excellence Monsieur Alassane Ouattara, Président de la République de Côte d'Ivoire, pour ce qu'il a fait pour nous.

Il importe de souligner que grâce à ses actions, le département est en train de renaitre de ses cendres. Et cela est perceptible à tous les niveaux.

Lors de son premier mandat, il a pris le soin d'essuyer nos larmes en indemnisant les victimes des crises à hauteur d'une centaine de millions. Si je ne me trompe, notre département est l'un des plus grands bénéficiaires de ce projet social d'indemnisation des victimes.

Il a également mis à la disposition de la chefferie des fonds en vue de la réhabilitation de tout le patrimoine sacré du peuple Wê de Toulepleu.

Depuis la mise en place de son programme social de gouvernement, nos populations bénéficient des projets de filets sociaux et de l'appui aux personnes impactées par la Covid-19.

Les femmes ne sont pas en reste, car elles ont également bénéficié du fonds FAFCI. Il en est de même pour les jeunes à travers les différents projets mis en place au niveau de leur ministère.

En tant qu'habitant de Toulepleu, il m'a été donné d'observer un changement au niveau des infrastructures avec le bitumage en cours des axes Blolequin-Toulepleu-Frontière Liberia et Toulépleu-Zouan-hounien.

Au niveau de l'électrification, les autorités nous parlent d'un taux de couverture de plus de 80% actuellement contre environ 30 % avant 2011.

Un progrès remarquable est constaté également pour les infrastructures sanitaires et sécuritaires avec la construction en cours de deux camps militaires dont l'une à la frontière de Pékan-barrage et l'autre dans la ville de Toulepleu.

Au regard de tous ces actes, il était important de marquer un arrêt pour dire merci pour ce qui a été fait et profiter de l'occasion pour rappeler à notre bienfaiteur qu'il y a encore quelques préoccupations, notamment la nomination du sous-préfet de Nézobly et l'installation de poste de gendarmerie dans les sous-préfectures frontalières ;

Etes-vous fin prêts au niveau des préparatifs ?

Concernant les préparatifs, on ne peut jamais être fins prêts. Les réunions au niveau la coordination dirigée par la ministre Anne Désirée Ouloto se multiplient au niveau d'Abidjan, pendant qu'au plan local, nous poursuivons la mobilisation et la sensibilisation.

Nous constatons un véritable engouement des populations qui attendent impatiemment pour déferler sur la place publique qui porte d'ailleurs le nom du Président de la République.

La commission accueil et hébergement est également à pied d'œuvre afin que nos invités soient accueillis et logés dans de meilleures conditions.

Quelles sont les articulations de cette cérémonie ?

La coordination est actuellement à pied d'œuvre pour concocter le programme de la cérémonie. En ma qualité de première autorité traditionnelle et par ailleurs président de la commission mobilisation, mon rôle est de mobiliser les populations. Et je pense qu'à ce niveau, les choses évoluent dans le bon sens.

Des messages de mobilisation sont en ce moment diffusés dans les médias. Toutes les sensibilités socio-politiques se sentent-elles concernées par cet évènement ?

C'est actuellement notre grande satisfaction. En effet, tous les fils et filles de Toulepleu de toutes les obédiences politiques, confessionnelles et sociales se sont approprié l'évènement.

Elles nous aident sur le terrain de la mobilisation en invitant tout le monde à prendre part à cette importante cérémonie.

Pas plus tard qu'avant-hier, samedi 6 août 2022, j'étais à une cérémonie avec le maire Denis Kah Zion, cadre du PDCI. Nous avons convenu de nous retrouver juste après la fête de l'Indépendance pour mettre en place une stratégie pour réussir le pari de la mobilisation.

Il convient de souligner qu'il est l'un des principaux membres du comité d'organisation de cette journée d'hommages. Nous visons au minimum dix mille personnes.