Congo-Kinshasa: Justice - La FBCP salue la remise en liberté provisoire de François Beya

L'ONG profite de cette occasion pour exhorter la justice militaire à faire de même pour d'autres détenus, qui ont sollicité la même décision, en vue de bénéficier des soins exigés par leur état de santé. La Fondation Bill-Clinton pour la paix (FBCP) a salué la décision de remise en liberté provisoire à l'ancien conseiller spécial en matière de sécurité du chef de l'État congolais, François Beya. Mais cette organisation dit profiter également de cette situation pour demander à la justice militaire, plus particulièrement la Haute Cour militaire, " de faire de même pour les autres détenus dans ce dossier qui sont aussi malades et qui ont demandé, à leur tour, la liberté provisoire ".

La FBCP dit penser particulièrement à Guy Vanda et tous les autres détenus qui sont dans un état de santé précaire parmi lesquels le colonel Lily Tambwe Mauwa, le lieutenant-colonel Pierre Kalenga Kalenga, le colonel David Cipaka ainsi que le brigadier Tonton Twadi. " Leurs requêtes de demande de la liberté provisoire sont rejetées par la Haute Cour militaire pour manque des preuves. Pourtant, la santé de Guy Vanda et d'autres encore est précaire, avec les preuves médicales ", a regretté la FBCP.

Cette ONG fait, par ailleurs, savoir que le rejet de la Haute Cour militaire constitue une violation des droits de l'Homme pour non-assistance à personne en danger. " Ce n'est encore pas tard. Nous continuons à exiger leur liberté provisoire ", a insisté la FBCP.

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Malade, François Beya bénéficie de la liberté provisoire

L'ancien conseiller du président Félix Tshisekedi en matières de sécurité, François Beya Kasonga, en détention à la prison centrale de Makala, rappelle-t-on, bénéficie de la liberté provisoire. La Haute cour militaire a rendu, le mardi 16 août 2022, son arrêt avant dire droit lui accordant cette liberté provisoire suite à une requête de ses avocats.

Ces derniers ont évoqué la détérioration de son état de santé, comme l'ont attesté les médecins de la commission médicale chargée de l'examiner. Les demandes soumises par les avocats de ses coaccusés pour la même raison n'ont, cependant, pas été acceptées. François Beya et ses co-accusés sont poursuivis pour " complot contre la personne du chef de l'État, injures et incitation des militaires à commettre des actes contraires au devoir et à la discipline ".

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