Cote d'Ivoire: Stéphane Ouégnin, président de la Fédération ivoirienne d'équitation - "On repart au triple galop !"

interview

Dans quel cadre inscrivez-vous le Grand Prix du Président de la République qui a lieu ce dimanche, à Yamoussoukro ?

Cette activité entre dans le cadre de la reprise des activités de la Fédération ivoirienne d'équitation. C'est un secret de polichinelle, le monde a été plombé pendant un bon moment par la Covid-19. Et lorsque nous étions en mesure de reprendre de plus belle, il y a eu une épizootie qui a décimé plus de cinquante chevaux et qui a occasionné une suspension de tout mouvement de chevaux pendant trois mois. Heureusement pour nous, à la suite d'une réunion avec le ministre des Ressources animales et halieutiques, les choses ont été clarifiées et nous pouvons reprendre nos activités. Aussi avons-nous voulu marquer ce retour de la belle manière avec l'activité équestre la plus populaire qui est la course. Et pour la première fois, nous avons décidé de l'organiser à Yamoussoukro, parce que c'est la capitale politique où viennent de se dérouler les festivités marquant les 62 ans de notre pays, mais surtout parce que c'est la ville natale du premier Président de la République du pays.

Comment décrivez-vous cette course dotée du Grand prix du Président de la République ?

Ce sera une course magnifique, comme on ne l'a jamais vu à Yamoussoukro. Il y a eu un moment où la pandémie nous a freinés, mais pour moi, la machine de l'équitation en Côte d'Ivoire ne s'est jamais arrêtée. Puisque nous avons continué à faire de la formation, signer des partenariats et rénover des installations. Cette fois nous repartons au triple galop. Parce qu'il s'agit surtout d'une course prestigieuse, non seulement parce qu'elle est dotée du Grand prix du Président de la République, mais en plus elle comporte plusieurs prix. Il y aura environ 7 millions de F Cfa à partager entre les participants. En réalité, nous avons plusieurs épreuves au programme qui sont, entre autres, la course de 2 400 m, 1800 m et 1200 m.

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Combien de cavaliers attendez-vous à ce rendez-vous historique ?

Jusqu'à mercredi 9 août, nous enregistrions une quarantaine d'inscrits. La date limite d'inscription est fixée au 12 août et on espère mobiliser au moins cinquante participants. Nous voulons arrêter 48h avant pour permettre à notre partenaire principal, la Lonaci, de prendre ses dispositions et répertorier tous les cavaliers et chevaux et leurs propriétaires dans leur base de données. Car il y aura des paris en ligne sur le site en direct, in situ et in visu. Le week-end sera long et nous invitons tout le monde à venir vibrer avec nous. La première course débutera à midi, le temps de faire la messe et nous retrouver à l'espace Jean-Paul II.

Que gagnera le vainqueur de ce premier Grand prix de l'année ?

Le vainqueur empochera la somme d'un million de FCfa. Le 2e cavalier percevra 750 000 FCfa et le 3e cavalier 500 000 FCfa. A côté de ces récompenses, il est prévu les Prix du maire de la ville (300 000 FCfa au premier, 200 000 FCfa au second et 100 000 FCfa au 3e), celui du gouverneur du district autonome, de la même valeur que celui du maire. Sans oublier le Grand prix Dramane Coulibaly, du nom du directeur général de la Lonaci qui s'élève à 750 000 FCfa pour le cavalier vainqueur, 500 000 FCfa au deuxième et 250 000 F Cfa au troisième. Sans oublier aussi que la Fédération a décidé de donner à tous les participants la somme de 30 000 FCfa, avant même de fouler la piste. Ce qui est une grande innovation à mon avis.

Comment va se faire le transport des chevaux jusqu'à Yamoussoukro ?

Pour tous ceux qui n'ont pas les moyens de le faire, la Fédération, avec l'aide de son principal partenaire, la Lonaci, et du ministère des Sports dont le soutien ne nous a jamais fait défaut, va les aider à transporter les chevaux depuis Abidjan, Bouaké et autres jusqu'au lieu de la compétition. C'est cela aussi notre rôle. Celui de faire en sorte que la pratique de l'équitation soit à la portée de tous.

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