L'expérience de développement du Japon et l'importance des connaissances indigènes. Tel est le thème du cours choisi pour la troisième édition de la JICA Chair à Madagascar mise en œuvre avec l'université d'Antananarivo.
C'est le Dr Motoki Takahashi qui a partagé ses réflexions avec les participants hier à Antaninarenina dans le cadre de ce programme dont l'objectif est de partager l'expérience de modernisation du Japon avec les futurs dirigeants des pays partenaires. Professeur de l'École supérieure d'études asiatiques et africaines de l'Université de Kyoto et professeur émérite de l'Université de Kobe au cours de sa carrière, il a pu se pencher longuement sur les enjeux politique et socio-économique du développement en Afrique sub-saharienne. De plus, l'Université de Kyoto ayant un partenariat avec l'Université d'Antananarivo, il a une bonne connaissance du contexte à Madagascar.
Les principaux objectifs de cette conférence sont de partager les essais et échecs du Japon dans son processus de développement, afin de permettre à Madagascar d'en tirer des leçons en regardant vers l'avenir.
En effet, bien que dans les premières heures de la modernisation du Japon, l'avancée technologique et scientifique des occidentaux ait fasciné les dirigeants, ces derniers ont gardé une grande considération des connaissances détenues par les indigènes du Japon. Le Dr Takahashi a alors attiré l'attention sur les points dont l'on peut apprendre et ce dont on ne devrait pas apprendre lorsqu'il s'agit de l'expérience du Japon en matière de développement.