Nouveau défi pour les parents d'élèves à partir de la prochaine rentrée : pouvoir honorer les frais de scolarité de leurs enfants, notamment ceux inscrits dans des établissements scolaires privés.
Car la quasi-totalité de ces établissements ont revu à la hausse leurs écolages et autres frais, tels les droits d'inscription et les frais généraux. Une hausse des écolages de l'ordre de 10 000 ariary environ, est observée dans la majorité des écoles privées. Une décision dictée par l'inflation généralisée, principalement. " Tout augmente. On ne pourra pas tenir sans revoir les écolages à la hausse, car la gestion des établissements privés a un coût non négligeable. Nous ne le faisons pas de gaieté de cœur, mais nous n'avons plus le choix. Les travaux de réhabilitation ou de remise à neuf des infrastructures et des installations sont incontournables, tandis que le budget nécessaire au fonctionnement de l'établissement ne cesse d'augmenter, sans parler de l'augmentation des salaires des enseignants, que nous devons maintenant appliquer suite aux décisions du gouvernement ", explique un directeur d'école privée dans la capitale.
Solution. Face à cette situation, certains établissements proposent des solutions permettant d'alléger les charges des parents d'élèves en début d'année scolaire. C'est ainsi que les responsables d'établissements proposent des paiements par tranches des frais, notamment les droits d'inscriptions et les frais généraux. Les paiements sont ainsi échelonnés, généralement par trimestre, avec une tranche plus conséquente en début d'année et deux autres tranches au début du second et du troisième trimestres.
Quant aux écolages, ils restent dus, dès le début du mois entamé. Il n'est pas rare de voir des parents d'élèves négocier, ici aussi, un paiement échelonné. De quoi perturber la trésorerie des établissements, mais les directeurs d'écoles préfèrent opter pour cette solution, afin de ne pas perdre définitivement des élèves et voir leurs effectifs diminuer.
Certes ces mesures évitent aux parents de payer une somme trop importante à la veille de la rentrée scolaire, il n'en reste pas moins que les frais liés à la scolarisation des enfants restent une lourde charge pour les ménages.