La Pointe Denis est un site touristique proche de Libreville, entre forêt, savane, océan et rivières mais surtout éléphants, buffles, tortues et de nombreuses autres espèces animales qui peuplent les forêts et le bassin du Congo. RFI est allé à la rencontre des touristes et des employés du secteur.
8 heures au débarcadère de Michel Marine. De nombreux touristes se pressent pour embarquer sur les bateaux de plaisance. Direction la Pointe Denis, un magnifique site touristique situé à seulement 15 minutes de la capitale, dans le parc national de Pongara. Parmi les touristes, Madame Grondin et ses deux enfants, venus de France.
" Ca faisait quatre ans que je n'avais pas mis les pieds au Gabon. À cause du corona, il fallait se faire vacciner, il y avait tant de tracasseries ", dit-elle. Ses filles elles n'ont qu'une envie : voir des tortues et des dauphins.
Nora travaille depuis quatre ans dans un hôtel de la Pointe Denis. " Les affaires ont repris, il y a de l'affluence. Ca fait plaisir pour l'emploi, pour le Gabon... ", se réjouit-elle.
À ses côtés, Patrick Ogandaga, guide touristique à la baie des tortues. " Dans le parc de Pongara, il y a les éléphants, les buffles, les chimpanzés, les antilopes et j'en passe. "
Le retour des touristes fait aussi l'affaire de ces paysans dont les villages font partis des circuits. " Quand ils [les touristes, NDLR] arrivent, ils passent dans tous les villages et ça fait vivre aussi les villageois. "
En plus des touristes, les Gabonais prennent aussi un réel plaisir à retourner dans leurs villages. Durant les deux dernières années, il fallait un laissez-passer et un test PCR pour aller d'une province à une autre.
■ Le point de vue de de la profession
Christian Mbina, directeur général de l'Agence gabonaise du tourisme, évoque les indicateur de l'embellie touristique dans le pays.
Les compagnies aériennes ont repris la desserte de Libreville à un rythme régulier ; une bonne partie des hôtels sont pleins tous les week-end, pleins les semaines, à Libreville et dans les environs. Les sites de pêches sont pleins. Nous visons 100 000 touristes en 2025 et 500 000 pour 2030. C'est ambitieux [...]