Face à la représentation nationale le 10 août dernier, le ministre des Hydrocarbures, Bruno Jean-Richard Itoua, a déclaré que le Congo est l'un des rares pays au monde à avoir maintenu les prix du carburant à la pompe depuis 2008.

Ces prix, a-t-il expliqué, sont extrêmement bas et ne suivent pas du tout le cours du marché international comme c'est le cas aujourd'hui. " Ces prix flambent et bien les nôtres sont restés les mêmes ", a-t-il signifié, avant de laisser entendre que lorsque la Société nationale des pétroles du Congo (SNPC), qui a la responsabilité d'approvisionner le pays en produits pétroliers, importe, elle le fait au prix international qui de nos jours a flambé.

Elle revend sur le marché local à un prix subventionné et elle perd de l'argent. Ce déficit, a renchéri le ministre, est de l'ordre de plusieurs centaines de milliards de FCFA par an, ce qui génère aussi des tensions de trésorerie qui mettent la SNPC en difficulté pour continuer à importer.