Depuis l'annonce de la disparition de l'ancien président de la Commission Électoral National Indépendante CENI , en même temps ex ministre du Tourisme, les commentaires fusent de partout sur des circonstances du décès du cadre guinéen. Pour lever l'équivoque, Alphonse Charles Wright, ministre de la justice et des droits de l'homme, a été obligé de brandir un communiqué dans lequel il a clairement expliqué les choses.

C'est en avril que 2022 M. Lounceny Camara a été inculpé et placé sous mandat de dépôt le 27 du même. Arrêté pour des faits présumés de détournement de deniers publics, enrichissement illicite et blanchiment de capitaux par la Cour de Répression des Infractions Économiques et Financières CRIEF, Lounceny Camara était, à l'image d'anciens dignitaires, détenu à la maison centrale de Conakry. Est-il mort en détention ? Alphonse Charles Wright répond.

" Suite à une demande introduite par ses Avocats, la Chambre de l'instruction de la CRIEF a ordonné le 2 mai 2022 son placement en milieu hospitalier pour y recevoir des soins appropriés, soit cinq (5) jours après son placement en détention. Depuis cette date, il est sous soins nécessaires au service de cardiologie du Centre Hospitalo-Universitaire (CHU) Ignace-Deen. Malheureusement, ce samedi 20 août 2022, il a rendu l'âme dans les environs de 22 heures. De l'avis des médecins soignants, M. Lounceny CAMARA est décédé des suites d'un arrêt cardio-respiratoire ", a éclairé le ministre à travers un communiqué.

Alphonse Charles Wright a clôturé par la présentation des condoléances à la famille éplorée, tout en rassurant de son droit d'inhumation.