Guinée: Arrestation des manifestants, acteurs politiques et sociaux en Guinée - Michelle Bachelet fait une invite au Colonel Mamadi Doumbouya

Le colonel Mamadi Doumbouya

Dans un courrier adressé au Colonel Mamadi Doumbouya que nous détenons copie, la haute commissaire des nations-unies aux droits de l'homme a demandé au Président de la transition guinéenne de procéder à la libération des détenus lors des manifestations des 28 et 29 juillet dernier. Selon elle, cette arrestation draduit la violation des droits et des libertés de réunions ou d'association pacifique.

Ces séries de manifestations organisées en Guinée ne sont pas restées sans conséquences. C'est pourquoi dans cette lettre, Michelle Bachelet a demandé au gouvernement de la transition à travers son Président de diligenter des enquêtes sur les incidents malheureux afin de traduire des auteurs en justice.

Plus loin, elle se dit aussi préoccupée par les informations faisant état d'un grand nombre d'arrestations de manifestants, des membres de l'opposition politique et ceux de la société civile.

" demande instamment au gouvernement guinéen de veiller à ce que les personnes détenues pour avoir exercé leur droit à la liberté d'expression et de réunion pacifique soient libérées et que leurs droits fondamentaux soient protégés de manière adéquate", a mentionné Michelle Bachelet.

Évoquant la question liée à la dissolution du Front National pour la Défense de la Constitution, suite à un décret du gouvernement de la transition, Michelle Bachelet estime qu'une telle mesure constitue une atteinte grave au droit à la liberté d'association et de réunion pacifique. Elle appelle donc le gouvernement à revenir sur cette décision et à garantir à tous les Guinéens les libertés fondamentales contenues dans la Constitution guinéenne et conventions internationales relatives aux droits de l'homme auxquelles la République de Guinée est partie.

Elle a dans les dernières lignes de sa lettre, encouragé instamment le gouvernement guinéen à privilégier le dialogue pour résoudre les tensions politiques, et à promouvoir et respecter les droits de l'homme, ceci pour garantir l'avènement d'un état de droit dans le pays

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