La cité du soleil peine à accueillir du monde. En cette période de vacances, Toliara intéresse toujours en raison de ses mers calmes et de son soleil. Mais la réalité est autre une fois sur place.
Déjà, à l'arrivée des taxi-brousse à Sanfily, les voyageurs sont quelque peu déphasés. " C'est bruyant et en désordre. Le stationnement est non seulement à l'étroit créant des embouteillages de voitures et surtout de cyclo-pousse, mais ce n'est pas très propre " réagit Anne-Marie, en provenance de la capitale pour visiter de la famille à Toliara.
Une grosse pluie a encore frappé dans la nuit du dimanche à lundi, inondant, une partie du stationnement. Les passagers et voyageurs au départ et à l'arrivée sont ainsi obligés de carrément " marcher " dans l'eau. La boue et la saleté ne rendent pas les accès fluides au stationnement. Il n'y a pas de dalots ni de canal d'évacuation et c'est comme cela à chaque saison des pluies " livre Jimmy Pava, guichetier à la coopérative de transport Kofiam. Et de préciser pourtant qu'une dizaine de mini-bus " sprinter " par jour, partent et arrivent vers et de la capitale. Soit, pas moins de deux cents passagers pour une coopérative.
Il n'existe pas de toilettes publiques ni de douches publiques dans une ville aussi " chaude " que Toliara. Et enfin, ce ne sont pas tous les fokontany qui bénéficient des éclairages publics rendant la sécurité peu rassurante pour les nouveaux venus.