En Égypte, c'est la fin des vendanges. Le pays musulman le plus peuplé du monde arabe produit du vin depuis l'époque des pharaons. Avec un climat sec et une terre salinisée, la culture du raisin n'est pas évidente, mais celui-ci pousse tout de même et les agronomes trouvent des solutions. Sur la route d'Alexandrie, des parcelles au moment de la récolte se réjouissent des taxes sur l'importation de l'alcool leur permettant de vivre.
Dès 10 heures du matin, les ouvriers agricoles en sont déjà à cinq heures de labeur. Cela sous le soleil fort, l'un des principaux inconvénients du climat égyptien.
Alors, pour développer ses vignes, Samir Chawki a choisi des cépages résistants à la chaleur.
Ce qui fonctionne bien en Égypte, ce sont des cépages comme le néo vadola, ça c'est parfait, dit l'homme de 40 ans. Il y a aussi le syrah, le cabernet-sauvignon, le petit Verdot.
Avec la montée des eaux, les terres fertiles se raréfient en Égypte, particulièrement dans la région du Delta, le grenier à blé du pays. Pour développer ses parcelles, Samir a choisi de s'installer à 150 km de la Méditerranée.
Nous avons choisi cet emplacement à Khathatba, parce que la salinité de sa terre n'est pas élevée. Ici, on est entre 200 et 500 ppm et c'est très adapté à la culture du raisin.
Malgré les efforts réalisés ces dernières années par les vignerons égyptiens, la qualité du vin demeure passable. Mais les taxes des 3 000% sur l'alcool d'importation poussent les consommateurs à s'en accommoder.
Grâce aux taxes sur l'importation de l'alcool, les viticulteurs Égyptiens peuvent se développer