Tchad: Reprise compliquée pour le dialogue national inclusif et souverain

Le président de transition tchadien Mahamat Idriss Deby (C) à l'occasion de la cérémonie d'ouverture du dialogue, à N'Djamena, au Tchad, le 20 août 2022

Les assises du dialogue national inclusif et souverain ont enfin repris mercredi après-midi, après quelques jours de report. Les participants au DNIS se sont retrouvés au palais du 15 janvier de Ndjamena, avec pour ordre du jour la rédaction d'un règlement intérieur devant assurer le bon fonctionnement des débats à venir. Mais l'audience a été très vite suspendue, après seulement une petite heure de travaux, et près de deux heures de retard à l'ouverture.

Dès le départ, la bonne tenue de l'audience a été difficile. Il y avait un nombre insuffisant de casques pour traduire les débats en français et en arabe. Les organisateurs du dialogue ont passé l'essentiel de leur temps à rappeler à l'ordre les participants.

Le président du comité d'organisation, le ministre Acheikh Ibn Oumar, devait systématiquement demander le silence, ou interrompre quelques intervenants qui exprimaient des positions non incluses dans le programme du jour.

La séance a finalement été suspendue une heure plus tôt, laissant juste le temps au rapporteur général du comité d'organisation, Limane Mahamat, de détailler le projet de règlement intérieur. Dans ce projet, les organisateurs proposent la mise en place de quatre organes pour le DNIS, dont une assemblée plénière, un présidium de 21 membres et des commissions par thèmes, tels que la forme de l'État ou les droits et libertés.

AllAfrica publie environ 400 articles par jour provenant de plus de 100 organes de presse et plus de 500 autres institutions et particuliers, représentant une diversité de positions sur tous les sujets. Nous publions aussi bien les informations et opinions de l'opposition que celles du gouvernement et leurs porte-paroles. Les pourvoyeurs d'informations, identifiés sur chaque article, gardent l'entière responsabilité éditoriale de leur production. En effet AllAfrica n'a pas le droit de modifier ou de corriger leurs contenus.

Les articles et documents identifiant AllAfrica comme source sont produits ou commandés par AllAfrica. Pour tous vos commentaires ou questions, contactez-nous ici.