Après la déclaration fracassante du "Rodoben'ny mpanohitra ho an'ny demokrasia eto Madagasikara" (RMDM) Diaspora en France de ce jeudi, le RMDM national a réagi hier.
En effet, cette aile dure de la plateforme qui se trouve à l'extérieur réclame le départ du président Andry Rajoelina avant le 3 septembre prochain, c'est-à-dire dans une semaine. Un appel a été lancé depuis la France. " Nous vous appelons, vous qui en avez marre de souffrir et marre de la dictature de M. Rajoelina en France, à vous lever. Nous n'avons pas besoin d'aller sur la place du 13 mai. Laissez la police monter la garde, nous ferons sauter la ville où nous vivons ", ont-ils indiqué.
" On n'a pas besoin que Rajoelina se présente en 2023, on virera Andry Rajoelina et ses sbires avant l'élection ", ont-ils continué. Hier, le RMDM national, par le biais d'Alain Andriamiseza a fait savoir qu'ils n'ont rien à voir avec cet appel lancé depuis la France et le deadline du 3 septembre. " Le RMDM national a sa propre organisation, il n'a rien à voir avec ce que le RMDM diaspora a avancé ", a-t-il indiqué tout en continuant qu'il ne s´oppose pas à cela.
Indignation. Les réactions n'ont pas tardé. Le porte-parole du gouvernement, et non moins le ministre de la Communication et de la Culture, Lalatiana Rakotondrazafy Andriantongarivo a montré son indignation. " Nous sommes choqués et condamnons le comportement de certains Malgaches à l'étranger contre le gouvernement actuel à Madagascar", a-t-elle déclaré hier dans l'émission " Tsy ho tompon-trano Mihono ", sur Radio Madagascar. " Seule la voie des urnes compte en démocratie, si les citoyens ou l'opposition ne sont pas satisfaits des politiques menées par le président ", a-t-elle continué.