Ethiopie: L'Unicef condamne la frappe aérienne sur un "jardin d'enfants" dans la ville de Mekele

Des renforts militaires en route depuis Khartoum pour l'État de Gedaref pour être déployés à la frontière éthiopienne. Des camions chargés de soldats, de pièces d'artilleries et des blindés.

En Éthiopie, l'Unicef condamne une frappe aérienne menée, vendredi 26 août) dans la région du Tigré qui " a touché unjardin d'enfants ". Les combats ont repris, mercredi 24 août, dans le nord de l'Éthiopie entre les forces gouvernementales et les rebelles tigréens, mettant fin à cinq mois de trêve. Vendredi 26 août, une frappe aérienne menée par les forces éthiopiennes sur la ville de Mekele, capitale du Tigré, aurait fait quatre morts dont deux enfants.

" Encore une fois, des enfants ont payé au prix fort une escalade de la violence ", dénonce le Fonds de l'ONU pour l'enfance (Unicef), dans un communiqué. Depuis bientôt deux ans, les enfants et leurs familles dans la région subissent les affres de ce conflit. Il " doit cesser ", ajoute l'organisation.

" Bombes sur une zone résidentielle "

Cette condamnation de l'Unicef est la première confirmation internationale qu'un jardin d'enfants a été touché, comme l'affirment les autorités rebelles du Tigré. Selon les rebelles, un avion a " largué des bombes sur une zone résidentielle et un jardin d'enfants à Mekele ", dans la matinée du vendredi 26 août.

Le gouvernement éthiopien rejette ces accusations, ajoutant que l'aviation militaire éthiopienne ne vise que " des sites militaires " et accuse les rebelles de mise en scène. Un responsable de l'hôpital de Mekele, joint par l'AFP, indique que son établissement a reçu, vendredi, quatre morts dont deux enfants et neuf blessés.

Informations difficiles à confirmer

Les informations provenant de cette région sont difficiles à confirmer. Les journalistes n'ont pas accès au nord de l'Éthiopie et les communications sont souvent coupées.

Les combats ont repris, mercredi 24 août, entre le gouvernement fédéral et les autorités rebelles du Tigré. Les deux parties se rejettent mutuellement la responsabilité de la reprise des hostilités.

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