Afrique: Manifestation de jeunes à Libreville avant la semaine africaine du climat au Gabon

La moitié de l'humanité est menacée par les inondations, les sécheresses, les tempêtes extrêmes et les incendies de forêt. Aucune nation n'est à l'abri.

Co-organisée par les Nations unies et l'Union africaine, la rencontre de Libreville regroupera des dirigeants et représentants de la société civile. Il s'agira notamment de définir la position des pays africains pour la COP 27 prévue en Egypte en novembre prochain.

Le Gabon accueille à partir de ce lundi 29 août la semaine africaine du climat qui se tiendra jusqu'à jeudi. Samedi, plus d'une centaine de jeunes réunis au sein de l'Alliance panafricaine pour la justice climatique ont organisé une marche pour interpeller les dirigeants de la planète sur les ravages du changement climatique en Afrique.

Ils sont venus de tout le continent africain pour battre le bitume sur le boulevard Triomphal Omar Bongo. Tous réclament la justice climatique. Comme Kevin, venu de Madagascar. " On a eu une sécheresse sans précédent, rappelle-t-il. En mars, nous avons eu quatre cyclones qui ont impacté plus de 200 000 personnes. Jusque maintenant, il y a plus de 2000 détruites et personne ne s'en occupe et ça c'est une injustice. "

Des jeunes d'Afrique du Sud et de la Tanzanie qui ont participé à la marche affirment vivre dans la région la plus touchée par le changement climatique en Afrique. La partie australe du continent est frappée à plusieurs reprises par des cyclones et des sécheresses. Idriss du Tchad décrit une situation alarmante dans son pays : " À l'ouest, il y a la disparition du lac Tchad; au nord, il y a l'avancée du désert; au centre actuellement, il y a des inondations partout. Nous sommes victimes du changement climatique. "

À la fin de la marche, les jeunes ont remis un mémorandum à Lee White, ministre gabonais des Eaux et Forêts qui dirigera les travaux de la semaine africaine sur le climat dans la capitale gabonaise.

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