Congo-Kinshasa: Sans surprise !

Pour développer un pays, mieux un pays-continent, ou pays-solution, seule la volonté ne suffit pas. Il faut par contre associer à cette volonté des actions à impact visible à reposer sur une politique d'anticipation permanente. Tel est l'idéal pour un peuple longtemps resté sur sa soif en dépit de la succession de dirigeants et Chefs d'Etat à la tête du pays. Voilà que plusieurs mois après l'avènement de l'actuel pouvoir, le pays n'a toujours pas une compagnie aérienne capable de rivaliser d'ardeur avec les sociétés étrangères. Pis encore, l'unique Congo Airways, court le risque de tomber en faillite. Oui, c'est ce qui saute aux yeux vu l'état de ses aéronefs qui, dans un futur très proche, seront placés sous entretien à l'étranger. Sans surprise, le pays n'aura donc plus que ce nom Congo Airways en lieu et place d'une compagnie aérienne digne de ce nom.

Incroyable mais vrai ! Les warriors n'ont donc pas su mettre en place une politique qui s'impose pour la redynamisation des transports puisque, dans le concret, le secteur se meurt à petit feu. Pas la peine de décrire le calvaire des congolais tous les jours dans les grandes artères, particulièrement à Kinshasa.

Aucun de 100 bus Transacadémia pourtant lancés, n'est encore en circulation. Et donc le plus dur reste à faire. Pour la situation de Congo Airways, Félix Tshisekedi a instruit le Gouvernement de mettre en place des mesures palliatives, après s'être rendu compte de dégâts que pourrait engendrer la cessation des vols.

Patrick Muyaya, Ministre de la Communication et médias, l'a confirmé dans le compte rendu de la 66ème réunion du conseil des ministres tenue le vendredi dernier. "Le Président de la République a fait part au Conseil de la situation qui prévaut au sein de Congo Airways où il y a risque de cessation de ses vols, faute d'aéronefs.

En effet, les deux derniers avions encore en service doivent partir, impérativement, en entretien dans deux mois. Cela aura pour effet de priver la compagnie nationale d'aéronefs, l'empêchant ainsi de remplir sa mission de desservir le territoire national", précise-t-on. Jusqu'où irait cette situation ? On en saura davantage.

AllAfrica publie environ 400 articles par jour provenant de plus de 100 organes de presse et plus de 500 autres institutions et particuliers, représentant une diversité de positions sur tous les sujets. Nous publions aussi bien les informations et opinions de l'opposition que celles du gouvernement et leurs porte-paroles. Les pourvoyeurs d'informations, identifiés sur chaque article, gardent l'entière responsabilité éditoriale de leur production. En effet AllAfrica n'a pas le droit de modifier ou de corriger leurs contenus.

Les articles et documents identifiant AllAfrica comme source sont produits ou commandés par AllAfrica. Pour tous vos commentaires ou questions, contactez-nous ici.