Au Burkina Faso, après une rencontre avec plus de 700 imams et prêcheurs venus de tout le pays, la Fédération des associations islamiques promeuvent l'apaisement des cœurs. Dans sa déclaration, la Fédération des associations islamiques accuse les Bukinabè de tenir des discours haineux, véhéments et violents, particulièrement dans les médias et sur les réseaux sociaux.
Selon cette fédération, les populations développent " une insouciance suicidaire en propageant également des messages qui incitent à l'intolérance religieuse et ethnique qui peuvent être sources d'affrontements extrêmes violents, ou de stigmatisation ethnique et communautaire ".
" Nous déconstruisons ainsi notre cohésion sociale, notre vivre ensemble ", souligne El Haj Moussa Koanda, le président en exercice de la Fédération des associations islamiques.
Pour inverser la tendance, les responsables musulmans instruisent tous les imams et prêcheurs à travailler à faciliter l'apaisement des cœurs, à promouvoir la réconciliation nationale et la restauration de la cohésion sociale.
Ils leur demandent également de stimuler la mobilisation générale pour le seul combat qui vaille aujourd'hui : recouvrer l'intégralité du territoire burkinabè.
La Fédération des associations islamiques réaffirme son engagement ferme et son soutien inconditionnel à toutes les initiatives visant à recoudre le tissu social, favoriser la réconciliation et la restauration du territoire national.