Sahirantsoa, mère d'un enfant pris en otage durant un raid de dahalo, a dû fuir son village pour aller vers Ifotaka où elle pourrait être en sécurité.
" Mon enfant était dans les champs au moment où des dahalo l'ont attaqué. Il a été traîné de force et a été blessé aux yeux après l'attaque. Les dahalo avaient pris en otage mon fils puis ils l'ont laissé à quelques kilomètres du village", déplore-t-elle. Dans le district d'Amboasary Atsimo, les attaques de dahalo font rage. Des familles son t contraintes de partir de leur village afin de se réfugier dans des zones plus sûres. Comme Sahirantsoa et sa petite famille, les ménages dans les zones éloignées quittent tout pour aller vers d'autres endroits. " C'est difficile mais à Ifotaka on se sent plus en sécurité ", ajoute-t-elle. Dans un espace où les enfants peuvent s'épanouir, l'endroit est plus sûr.
Les enfants qui sont essentiellement victimes de violences sont de ce fait réunis trois fois par semaine afin d'être sensibilisés sur les violences et d'autres sujets. " L'espace sûr permet de prendre en charge les enfants entre 6 à 10 ans, dans le cadre des urgences.