New York — L'Angola participe, du 29 au 9 septembre, à la 3e session de négociation de la Convention internationale globale sur la lutte contre l'utilisation des technologies de l'information et de la communication à des fins criminelles, à New York (États-Unis). Selon une note de la Mission permanente auprès des Nations Unies à laquelle l'ANGOP a eu accès, la Commission ad hoc procédera à une première lecture des dispositions relatives à la coopération internationale, conformément à la feuille de route et à la méthode de travail.
La commission conduira ses travaux sur la base des propositions écrites des États membres, sous forme de suggestions rédactionnelles spécifiques ou d'observations générales sur les dispositions relatives à la coopération internationale, articulées selon les chapitres contenus dans la structure de la convention approuvée à sa première session, en vue de faciliter l'accord et l'identification des questions pertinentes pour la négociation.
Au cours de la session, le Comité ad hoc prévoit également de revoir les suggestions relatives à l'assistance technique et d'examiner les propositions des États membres.
Dans sa résolution 74/247, l'Assemblée générale a décidé de créer un comité intergouvernemental spécial d'experts, à composition non limitée, représentatif de toutes les régions, chargé d'élaborer une convention internationale globale sur la lutte contre l'utilisation des technologies de l'information et de la communication à des fins criminelles, en tenant compte des instruments internationaux et des efforts déployés aux niveaux national, régional et international pour lutter contre l'utilisation des TIC à des fins criminelles.
Il est prévu, avec les travaux et les résultats du Groupe intergouvernemental d'experts, de réaliser une étude approfondie sur la cybercriminalité.
La délégation angolaise est dirigée par le sous-procureur général de la République et coordinateur du groupe technique sur la Convention sur la cybercriminalité, Gilberto Mizalaque Vunge.